Plus tôt dans la journée, il a été annoncé qu’Ongehoord Nederland se verrait infliger une troisième sanction. Après cette sanction, le conseil d’administration de l’OBNL peut adresser une demande au ministère de l’Éducation, de la Culture et des Médias pour retirer la reconnaissance provisoire (licence) du diffuseur. C’est maintenant chose faite.
« Malgré les sanctions, ON! ne met toujours pas suffisamment en œuvre la volonté de coopérer au sein du système de radiodiffusion publique », écrit l’OBNL sur son site Internet. « En conséquence, l’OBNL ne peut plus remplir pleinement sa mission statutaire. »
Ces tâches ne peuvent être remplies que si tous les radiodiffuseurs sont disposés à coopérer. Cela comprend, par exemple, la pratique d’un bon journalisme. SUR! a diffusé à plusieurs reprises des informations incorrectes et des informations au contenu discriminatoire.
Ongehoord Nederland refuse d’appliquer le code journalistique dans ses programmes, affirme l’OBNL. Avec ce code, les radiodiffuseurs et les journaux, par exemple, promettent de ne pas rapporter de contrevérités dans leurs reportages. Il stipule également que le journalisme doit être fiable, précis, indépendant et équilibré.
Ongehoord Nederland déclare dans une réponse qu’il trouve le jugement de l’OBNL concernant la troisième sanction « injustifié et biaisé ». Le diffuseur estime que son son est indispensable pour l’OBNL et parle d' »un jour noir pour la liberté de la presse aux Pays-Bas ». « Le comportement de l’OBNL convient à d’autres types de régimes, mais pas en démocratie et pas aux Pays-Bas. Cela ne montre pas de respect pour notre État constitutionnel. Nous contesterons les sanctions de l’OBNL au nom de la liberté d’expression devant les plus hautes juridictions ».
Inouï des Pays-Bas peut être levé en quelques mois
Le secrétaire d’État Uslu va maintenant examiner la demande de l’OBNL. Une fois qu’Uslu a pris sa décision à ce sujet, ON ! ont encore la possibilité de répondre. Vient ensuite sa décision finale.
Cette décision doit ensuite être réexaminée par le tribunal, ce qui pourrait signifier la fin d’Ongehoord Nederland. Ce processus prendra quelques mois. Jusque-là, ON ! continuer à diffuser.
Le secrétaire d’État mentionne la demande de l’OBNL pour la reconnaissance provisoire d’ON! se retirer « particulièrement », car la situation ne s’est pas produite auparavant. Le porte-parole d’Uslu dit que le secrétaire d’État veut d’abord étudier attentivement la demande de l’OBNL. Elle souhaite également obtenir des conseils juridiques avant de répondre. Elle prévoit d’envoyer une lettre à la Chambre des représentants à ce sujet cette semaine.
Le Board of Broadcasters (CvO) se reconnaît dans les observations du NPO sur Ongehoord Nederland, a déclaré le conseil dans une réponse. « Il est important que l’ensemble du radiodiffuseur public respecte les accords qui s’appliquent au sein du radiodiffuseur public. Nous en sommes tous responsables », a déclaré le président Arjan Lock. « Maintenant, le conseil d’administration est d’avis que les sanctions précédentes contre ON! n’ont pas conduit aux améliorations souhaitées. Ce faisant, le diffuseur nuit à la fiabilité du système public. »
Troisième sanction pour ON ! dans un an
Fin janvier, l’OBNL a annoncé son intention de lancer ON! imposer une troisième peine. La raison en était un deuxième rapport de l’ombudsman des OBNL. L’ombudsman a statué que le programme Des nouvelles inédites a violé le code que tous les diffuseurs doivent respecter dans 22 des 23 émissions de la deuxième saison.
Pour Ongehoord Nederland, il s’agit de la troisième sanction en un an. Les deux premières sanctions de respectivement plus de 84 000 euros et plus de 56 000 euros ont été prononcées en juillet et décembre. Ce dernier n’est pas encore officiel car ON ! en a fait appel.
La première sanction faisait suite à un rapport du Médiateur. Il a ensuite plaidé en faveur des plaignants que ON! avait diffusé des informations manifestement incorrectes dans ses programmes. La deuxième amende a été infligée après que le radiodiffuseur, selon l’OBNL, n’ait pas été suffisamment préparé pour coopérer au sein du système de radiodiffusion.