Novara gagne en Allemagne et s’envole pour la finale de la Challenge Cup contre Nantes


Igor Gorgonzola plus fort que l’urgence des blessures. Sans Bosetti, Akimova se chargera de résoudre le match à Weisbaden

Andrea Crippa

VC WEISBADEN-IGOR GORGONZOLA NOVARA 1-3 (23-25, 25-22, 21-25, 21-25)

Plus fort que l’urgence des blessures et la fatigue d’un calendrier très serré, Igor Gorgonzola arrache le laissez-passer pour la finale de la Challenge Cup 2024, où l’attend l’équipe française de Nantes, qui a battu Bursa dans l’après-midi. L’obstacle de Weisbaden n’était certes pas du genre à faire trembler les poignets, mais après le difficile 3-1 du match aller et avec un effectif réduit à l’état brut compte tenu de l’absence d’une leader comme Caterina Bosetti, pour l’équipe Lorenzo Bernardi les risques de voir sa tâche compliquée étaient réels. Les Italiennes ont souffert, laissant le deuxième set aux hôtes allemands, mais quand cela a compté, elles ont su élever le niveau de leur jeu, avec la star Akimova (23 points après deux sets très fautifs et un superbe troisième) et avec les puissances danoises. (7) et Bonifacio (10). Des choix obligatoires pour Bernardi, en attendant de bonnes nouvelles du marché, avec la Russe Markova qui semble à un pas de décrocher le maillot bleu, avec un seul second tour au centre, remporté par Danesi, préféré à Chirichella, aux côtés du désormais immeuble Bonifacio . Le premier set met en évidence la supériorité de blocage de Novara, qui après les premières phases d’étude trouve la rupture avec les blocs de Bonifacio et Bosio pour mener à 6-9. Ces jours-ci, cependant, Igor ne brille pas pour la continuité et une passe vide coûte un partiel 6-1 avec lequel Weisbaden renverse l’inertie du set, déclenchant un face-à-face brisé avant le sprint final d’Akimova (6 points mais seulement 23% d’efficacité en attaque) et l’habituel Bonifacio, qui marque à 19-23, ce qui ouvre la voie à une clôture du set à 23-25.

le réveil de l’akimova

La soirée, loin d’être passionnante, du bombardier Akimova pèse comme un rocher et, en dirigeant Bosio, il a beaucoup de mal à trouver des solutions alternatives. Le deuxième set démarre immédiatement en montée, avec Weisbaden qui, emmené par Blanchfield (7 dans le set) et Rapacz (8 dans le set), prend rapidement le large, jusqu’à 15-9. Novara tente de réagir, revenant avec Buijs et l’habituel Bonifacio jusqu’à ce qu’ils rattrapent les hôtes à 21 tous. Ici, cependant, un autre black-out permet à Weisbaden de rouvrir le match et les discussions de qualification, clôturant le set 25-22. Il faut la meilleure Akimova pour éloigner Novara du risque de compliquer la question de la qualification et la Russe change définitivement de braquet dans le troisième set. Weisbaden démarre fort, remontant 8-5, mais Igor parvient finalement à changer de rythme, renversant l’inertie à 13-14, puis prolongeant à 18-21. Danesi et Bonifacio se font entendre sur le contre mais c’est surtout Akimova (9 points et 73% d’efficacité offensive) qui chasse les fantômes et offre le set qui vaut la qualification à Novara, qui s’est terminée 21-25. Le match, en effet, se termine ici, avec le quatrième set dont seul Igor a besoin pour certifier le succès du match, clôturé par un autre partiel à 21.





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