Pourquoi une nouvelle injection est-elle nécessaire ?
« La pandémie n’est clairement pas encore terminée », a déclaré Dirk Ramaekers, chef du groupe de travail sur la vaccination, lors d’une conférence de presse en ligne. « Nous sommes actuellement dans la septième vague, il y a beaucoup plus d’admissions dans ces hôpitaux et elles continuent d’augmenter. » Selon Ramaekers, le covid nous jouera encore des tours en automne et en hiver et on peut s’attendre à de nouvelles vagues. « Mais la vaccination est et restera notre principale ligne de défense. »
La grande majorité des Belges adultes ont reçu leur première injection de rappel l’automne ou l’hiver dernier. Cependant, la protection des vaccins contre le coronavirus diminue avec le temps, une nouvelle injection de rappel est donc nécessaire.
Qui vient en premier ?
A partir de septembre, ce sera le tour des groupes à risque. Ils recevront automatiquement une invitation. Les groupes à risque comprennent les personnes à risque accru de décès ou gravement malades, les personnes de plus de 65 ans, les patients dont l’immunité est réduite, les patients présentant au moins une affection sous-jacente et toutes les femmes enceintes.
Le personnel soignant des hôpitaux et des soins primaires (médecins généralistes, pharmaciens, infirmiers à domicile) constitue le deuxième groupe prioritaire.
Les plus de 85 ans qui ont déjà reçu un deuxième rappel en juin sont également éligibles pour un rappel ultérieur. Cela s’applique également aux résidents des centres de soins résidentiels. Il est remarquable que cette dernière catégorie ait reçu une offre pour une deuxième injection de rappel, mais seulement 52 % ont accepté. « Et c’est absolument trop peu », estime la ministre flamande de la Santé Hilde Crevits (cd&v). C’est pourquoi un appel supplémentaire a été passé dans les centres de soins pour bénéficiaires internes la semaine dernière.
Et les personnes de plus de 50 ans ?
Ils recevront également tous une invitation pour une nouvelle injection. Tout le monde entre 50 et 64 ans n’a pas le même risque de maladie grave, mais comme il n’est pas possible sur le plan opérationnel de faire la distinction entre les personnes de plus de 50 ans avec et sans conditions sous-jacentes, il a été décidé d’inviter l’ensemble du groupe au rappel d’automne.
Et le reste de la population adulte ?
Cela dépend de la région. Aucune campagne de masse n’est prévue pour le groupe des 18 à 50 ans, car les données scientifiques sont insuffisantes. Un rappel leur sera possible à titre individuel. En Flandre, ce groupe recevra déjà une invitation individuelle par courrier, promet Crevits.
Les mineurs reçoivent-ils une piqûre de rappel ?
Le « booster d’automne » n’est pas prévu pour les mineurs. A l’exception des jeunes qui effectuent un stage dans le domaine de la santé. Ils pourront recevoir une piqûre de rappel.