À la une : la Chine aux Jeux olympiques
Source : ap
De nouvelles révélations ont eu lieu dans l’affaire des incidents de dopage impunis au sein de l’équipe chinoise de natation. L’Agence mondiale antidopage Wada, qui a été critiquée, a confirmé que deux autres athlètes de haut niveau ont évité une longue interdiction de dopage après des contrôles positifs dans un passé récent et ont été acquittés des allégations de fraude sportive.
Contrôle antidopage positif à cause d’un hamburger contaminé ?
Selon un article du New York Times, l’agence chinoise de dopage (Chinada) aurait, entre autres, disculpé la championne olympique du relais 2022 Tang Muhan parce qu’un stéroïde trouvé sur elle aurait été attribué à un hamburger contaminé.
En 2021, 23 nageurs chinois ont été testés positifs mais n’ont pas été bannis. Un scandale a-t-il été étouffé ? A Paris, l’AMA et le CIO font l’objet de critiques croissantes.28 juillet 2024 | 4h10
L’affaire avait auparavant éclipsé les compétitions olympiques impliquant 23 nageurs qui avaient été testés positifs à la trimétazidine, un médicament pour le cœur, lors d’une compétition nationale en Chine début 2021, mais n’avaient pas été interdits. Ici aussi, Wada a suivi la décision de Chinada. Un enquêteur indépendant n’a trouvé aucun acte répréhensible de la part de l’AMA.
Selon le New York Times, les incidents désormais connus constituent le troisième cas dans lequel Chinada décide de ne pas imposer d’interdiction en raison d’aliments prétendument contaminés. Tang Muhan, qui a remporté l’or au relais 4×200 mètres nage libre à Tokyo et est à nouveau nominé pour Paris, a mangé un hamburger probablement contaminé par la métandiénone, une drogue interdite, dans un restaurant de Pékin.
Une Chinoise remporte le bronze avec un arrière-goût
Source : ZDF
Source: dpa