Nouveaux impôts, pour les Scrooges nous étudions une Italie à attrait fiscal


Encourager l’arrivée depuis l’étranger de personnes physiques disposant de ressources financières importantes grâce à un régime fiscal favorable. «L’Italie est définitivement un pays attractif», selon les mots du vice-ministre de l’Économie Maurizio Leo à qui l’on doit le lancement de l’idée quelques jours seulement après le tour de présentation de son réforme fiscale pour les investisseurs britanniques.

Le système actuel

Jusqu’à présent, la soi-disant « conformité coopérative », le traitement de récompense pour ceux qui décident de se prévaloir ex ante de la collaboration de l’Agence du revenu dans la gestion du risque fiscal, est l’apanage des entreprises et des entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse le milliards d’euros. A l’avenir, elle pourrait être étendue aux personnes physiques par une révision des mécanismes de fonctionnement, au moins sur le plan théorique. L’réalisation collaborative c’est « un outil très important » sur lequel « on met beaucoup l’accent », selon le directeur de l’agence. Mais une « extension » supposerait un renforcement des effectifs et la capacité de l’administration financière à gérer de nouvelles demandes.

Domaines d’application potentiels

En ce moment je suis 90 entreprises admis à ce régime, 15 d’entre eux ont adhéré à l’accord préventif rien qu’en 2022. « Il ne faut pas voir les nouveaux Scrooges comme hostiles, ce sont des gens qui rapportent de l’argent à l’Italie et font grandir notre pays », nous incite à considérer Maurice Léo qui, en collaboration avec le fisc et son directeur Ruffini, travaille sur un nouveau schéma adapté de « conformité coopérative ». Les domaines de « conformité » pourraient être, selon le premier raisonnement, les investissements dans les crypto-monnaies, les parts dans un trust à l’étranger, et les droits de succession.

Les buts de l’établissement

« Il s’agit essentiellement d’un système de coopération entre l’administration fiscale et les entreprises, qui voit ces dernières s’engager à respecter les règles volontairement et de manière transparente à travers le développement d’un dialogue constructif avec l’administration financière», explique l’avocat Antonello Lupo, associé responsable du département de droit fiscal de Ughi e Nunziante Studio Legale. « La vocation de l’institut (créé pour être adopté par les grandes entreprises répondant à certaines exigences) a donc pour objectif de réduire les coûts de mise en conformité pour les entreprises et d’améliorer les relations entre l’administration fiscale et les opérateurs économiques. Grâce au modèle de conformité collaborative, les entreprises sont dans une position de plus grande sensibilisation aux risques fiscaux, facilitant ainsi le respect des obligations et réduisant les coûts potentiels découlant des évaluations et des pénalités fiscales.

Continuité avec les autres mesures

C’est un modèle, selon l’expert, qui se diffuse progressivement à l’échelle internationale et représente une opportunité d’améliorer l’efficacité et la transparence dans la relation entre les entreprises et le fisc. « La proposition semble être orientée vers l’extension du champ d’application de la conformité collaborative au secteur de personnes physiques. L’idée serait d’attirer de nouveaux contribuables en Italie avec un indice de revenus et d’actifs élevé, leur permettant d’avoir une certitude sur la charge fiscale ». Et, dans un certain sens, cette proposition s’inscrit dans la continuité d’autres mesures déjà adoptées ces dernières années. « Du taxe forfaitaire de 100 mille euros applicable aux nouveaux résidents qui perçoivent des revenus étrangers, à l’abattement fiscal pour les immigrés qui se déplacent en Italie pour y exercer une activité salariée, indépendante ou commerciale ».



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