Nouveau Toyota C-HR, la deuxième génération : données, consommation des moteurs

Des muscles conçus avec des bords, une taille urbaine de 436 cm de long et maintenant aussi dans une variante hybride rechargeable et à traction intégrale : en Italie en janvier

Gianluigi Giannetti

– Hambourg, Allemagne)

La difficulté à se répéter est un cliché que l’industrie qui aspire à dynamiser le marché, et pas seulement à générer des revenus à court terme, n’aime pas. Toyota C-HR n’a pas l’intention de se répéter. Lancé en tant que concept en 2014 et arrivé dans notre pays fin 2016, il a connu un tel succès qu’il a contribué de manière significative à la diffusion des moteurs hybrides complets en Europe et en Italie. Cela a fonctionné spécialement pour le design pointu de C-HR, c’est-à-dire Coupé High Rider, avec un siège haut dans les dimensions d’une voiture moyenne.

Les pouvoirs

L’avant-première de la deuxième génération, attendue dans les concessions italiennes du premières semaines de 2024, n’est pas celle d’un modèle destiné à rester dans le sillage de ce qui a déjà été réalisé. Il offre ce qui n’existait pas auparavant, à un niveau global de design et de luxe qu’il n’avait pas atteint auparavant. Il existe quatre variantes de moteurs hybrides avec des puissances allant de 140 ch pour 223 ch, mais la transmission intégrale est également disponible en option. Il faudra attendre octobre pour connaître les prix, mais l’ambition est claire en ce moment.

Toyota C-HR, le design

Il va tout de suite à contre-courant quand on regarde les dimensions corporelles, raisonnées sur l’idée, pas sur la tendance généralisée qui voit les dimensions des modèles grossir progressivement d’une génération à l’autre. Là longueur de 436 cm c’est même moins que les 439 cm vus jusqu’ici, soit trois centimètres qui sont ensuite récupérés en largeur, jusqu’à une altitude de 183.

Façade et poignées

Le look ne passe pas inaperçu et prend le devant Requins-marteaux comme une enclume qui appartient à toutes les Toyota plus récentes, avec des phares fins et un capot très sportif avec des nervures sculptées comme des bords, que l’on retrouve également sur le côté, dans des intersections continues du profil latéral, d’où disparaissent les poignées de porte, pour la première fois au ras de la carrosserie sur une voiture de la marque japonaise.

Visibilité

Des porte-à-faux minimisés devant les roues avant et derrière les roues arrière, des roues jusqu’à 20 pouces de diamètre et même une finition bicolore qui porte le contraste du toit noir jusqu’à la queue et le trois-quarts arrière du voiture. L’l’effet est premium, le live est indéniable, accompagné cependant de logique. Les faiblesses les plus évidentes du précédent C-HR ont disparu. La fenêtre de la deuxième porte latérale, considérée comme claustrophobe à l’époque, est désormais plus lumineuse et plus large. La visibilité vers l’arrière est désormais beaucoup plus grande, grâce à une lunette arrière plus enveloppante et un pied arrière au profil beaucoup moins intrusif.

Toyota C-HR, l’intérieur

Si la première génération était plus surprenante à l’extérieur qu’à l’intérieur, avec la seconde le travail se fait de manière plus cohérente, en ronde-bosse. L’habitacle bénéficie d’un cadre technologique agréable associé à des plastiques de bonne qualité. Le cockpit numérique de 12,3 pouces est doté d’un contraste et d’un graphisme de haut niveau et est flanqué de l’écran tactile de 8 ou 12,3 pouces selon les versions, mais toujours au centre d’un tableau de bord enveloppant et en forme de vague. L’interface utilisateur venu avant la voiture, Toyota a beaucoup changé en la matière, intégrant de manière plutôt fonctionnelle l’assistant vocal embarqué, la connexion smartphone sans fil via Apple CarPlay ou Android Auto et les services connectés, le tout s’appuyant sur un matériel puissant qui ne cause pas de retards en réponse aux commandes. L’utilisation de l’application pour smartphone MyT permet également télécommande du véhicule, y compris le fonctionnement du système de climatisation pour réchauffer ou refroidir la voiture avant un voyage. Le système d’éclairage à LED de 64 couleurs qui accompagne le cycle solaire pendant les 24 heures est fantaisiste, mais il peut aussi signaler des situations d’urgence, c’est-à-dire qu’il s’allume dans l’habitacle comme un voyant d’avertissement.

Toyota C-HR, l’Adas

En 2016, la marque aux trois ellipses retrouve en C-HR le rôle d’ambassadrice de la technologie. Maintenant, le même rôle s’applique dans la voie plutôt progressive vers des formes de conduite assistée. Il propose de série la dernière version du pack de sécurité active et d’assistance Toyota Safety Sense, avec des mises à jour logicielles pouvant être installées par liaison radio. Parmi les nouveautés figure leSuppression de l’accélération, qui limite l’avance du véhicule par un appui involontaire sur la pédale d’accélérateur, lorsqu’il y a risque de collision avec un véhicule qui précède. L’assistance à la conduite proactive, d’autre part, offre une décélération en douceur lorsque le conducteur lève le pied de l’accélérateur et que la voiture est sur le point d’entrer dans un virage, ou s’approche d’un véhicule plus lent devant, le tout combiné avec Assistance de direction qui reconnaît une courbe imminente et ajuste l’assistance électrique. Vient en option l’assistant de changement de voie avec alerte de trafic transversal avant et feux de route automatiques avec réglage automatique du faisceau lumineux grâce à l’interface avec la caméra système.

Quatre fois hybride

La gamme comprend non pas deux variantes de moteurs hybrides comme on l’a vu jusqu’à présent, mais quatre, développées à partir du système hybride Toyota de cinquième génération. En version d’entrée, il y a C-HR 1.8 avec une puissance totale de 140 chobtenu en associant le moteur 4 cylindres de 1 798 cm3 de 98 ch à un bloc électrique de 94 ch : consommation déclarée de 4,8 litres d’essence aux 100 km et 103 grammes de CO2 émis aux mille mètres. Plus haut, on trouve le C-HR 2.0, toujours à traction avant, mais avec un moteur de 1 987 cm3 de 152 ch flanqué du moteur électrique de 111 ch, pour une puissance totale de 198 ch: 4,8 litres d’essence aux 100 km et 107 grammes d’émissions de CO2. Une nouveauté historique pour C-HR, la disponibilité d’une variante également avec quatre roues motricesou le 2.0 avec système i-Awd qui ajoute un moteur électrique arrière de 41 CV pour une consommation de 5,1 litres aux 100 km.

Moteurs, le top

Au sommet de la gamme, une autre nouveauté, à savoir la variante plugin hybride traction avant de 223 ch de puissance globale, issue de l’augmentation des performances du moteur à aimants permanents, qui atteint ici 163 CV. Avec 66 km d’autonomie en mode électrique et des émissions de 19 grammes de CO2 tous les 1 000 mètres, il représente un modèle potentiellement capable de mettre la formule rechargeable au goût du public, comme la première génération de C-HR gérée en 2016 avec le plein hybride.

Fiche technique

Toyota C-HR 2.0 i-AWD

groupe motopropulseur
Moteur thermique
Cylindrée (cc)1987
Puissance maximum152 ch (112 kW)
Moteur électrique avant
Puissance maximum111 ch
Moteur électrique arrière
Puissance maximum41 ch
Puissance maximale globale198 ch (145 kW)
Accélération 0-100km/h7,9 s.
Pleine vitesse180 km/h
Consommation (l/100km)5.1
Émissions de CO2 (g/km)112
Dimensions
Longueur (mm)4 360
Largeur (mm)1 830
Hauteur (mm)1 564
Pas (mm)2 640





ttn-fr-4