Nœud Pnrr, hypothèse de ressource uniquement sur les projets réalisables


Isoler les projets « irréalistes », reporter ceux réalisables d’ici 2026 d’abord, travailler sur les garanties pour les entreprises participant aux appels d’offres et améliorer l’organisation de la structure de l’Administration Publique pour le Pnrr. Du ministre du Made in Italy Adolfo Urso au ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti, le gouvernement cadre les démarches en cours dans les négociations avec Bruxelles pour refondre le Plan. L’affrontement en cours implique également le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, qui y voit « une marge » et promet une « flexibilité » de la part de l’Europe dans l’examen de la proposition italienne, lorsqu’elle arrivera.

Le thème était parmi les principaux de la rencontre il y a deux jours au Quirinal entre Sergio Mattarella et Giorgia Meloni. Et il est au centre des attaques de l’opposition, la secrétaire démocrate Elly Schlein demandant à l’exécutif de faire rapport « de toute urgence » au Parlement sur l’état de la mise en œuvre. L’information du ministre des Affaires européennes, Raffaele Fitto, est attendue entre avril et mai. Après Pâques, les ministres répondront à votre demande d’une « résonance magnétique de tous les projets », qui met en évidence les problèmes critiques et les solutions viables.

Le Pnrr a été « hérité », a encore répété le premier ministre : « Nous aurions fait autre chose, mais notre attachement à l’intérêt national nous oblige à travailler à sa réalisation ». Pendant ce temps, son exécutif rejette l’étiquette du jeu du blâme. Ne rejetons la faute sur personne, c’est le raisonnement qui se fait dans les milieux gouvernementaux, mais même les autres ne peuvent pas nous le rejeter : bref, ce gouvernement sera responsable s’il y a des retards dans six mois, un an. Pour cette raison, soulignent les mêmes sources, des travaux sont actuellement en cours pour faire évoluer le Pnrr, et toutes les démarches s’accompagnent d’une réflexion avec tous les niveaux institutionnels. Éviter les déchirures est le mot d’ordre.

La proposition à l’étude prévoit l’alignement du Pnrr sur les politiques de cohésion (43 milliards supplémentaires pour 2021/27) et le Fonds de développement et de cohésion, dans un scénario qui couvre jusqu’en 2029. L’idée, sous le signe de la flexibilité, est de déplacer les projets du Pnrr qui ne pourront être mis en œuvre d’ici 2026 vers les deux autres conteneurs, en détournant les ressources associées vers des objectifs plus urgents. Une adresse dans la lignée des idées de Confindustria. « Les ressources du Pnrr ne sont pas de l’argent gratuit – observe le président, Carlo Bonomi – et nous devons agir de manière responsable en nous concentrant sur les travaux qui servent vraiment le pays ».

Parmi les nœuds aussi le stade de Florence (comme le Bosco dello sport à Venise). « Le payer avec le Pnrr est une folie, selon Matteo Renzi, qui demande de détourner des ressources vers les HLM et les écoles. D’ici le 30 avril, le plan révisé, modifié avec les chapitres RepowerEu, doit être présenté à Bruxelles. « Forza Italia est convaincu que les objectifs fondamentaux seront atteints », a expliqué le vice-Premier ministre Antonio Tajani.



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