Aucun supporter de l’AZ n’est le bienvenu lors du match à domicile du NEC contre l’AZ dimanche. La municipalité de Nimègue a pris cette décision avec le ministère public et la police, rapporte NEC samedi dans un rapport. La raison en est l’inconduite des hooligans de l’AZ jeudi dernier, qui ont violemment aplati une clôture qui séparait le noyau dur de la tribune principale. Des bagarres ultérieures ont également impliqué des joueurs du club extérieur anglais West Ham United après avoir vu leurs familles en danger.
Vendredi, la police a dit le contraire CNRC qu’il n’avait pas réussi à arrêter les hooligans. La priorité était de rétablir l’ordre et la sécurité dans le stade, et le groupe de hooligans s’est rapidement désintégré, selon la police, à l’arrivée de l’Unité mobile (ME), ce qui aurait rendu plus difficile l’appréhension des auteurs. La municipalité de Nimègue y voit une raison importante d’interdire désormais tous les fans de l’AZ : les hooligans se promènent toujours librement et pourraient autrement – peut-être avec de mauvaises intentions – se rendre au stade Goffert.
Le maire de Nimègue, Hubert Bruls, a déclaré dans un communiqué qu’il regrettait la mesure. Il regrette que “les nombreux bons doivent souffrir parmi les mauvais”. Ces derniers mois, les clubs et la KNVB ont pris des mesures plus sévères contre les fautes des supporters. Après qu’un supporter de Feyenoord de 32 ans ait jeté un briquet sur le dos du milieu de terrain de l’Ajax Davy Klaassen le mois dernier, la KNVB a décidé que chaque objet lancé sur le terrain entraînait une grève de match temporaire. Depuis, à la grande frustration des joueurs et des supporters, cela s’est produit plusieurs fois.
On s’attend à ce que la police de Hollande du Nord arrête les partisans de l’AZ dans un proche avenir. Des images seront bientôt rendues publiques des personnes impliquées dans les troubles pendant et après le match contre West Ham United, la police a signalé samedi. Les auteurs peuvent empêcher la divulgation en signalant rapidement de leur propre initiative. La police s’emploie également à relier les “différentes images de caméras” d’infractions pénales aux suspects.