Trois jours avant le premier tour des élections législatives en France, la populiste de droite Marine Le Pen a remis en question les pouvoirs du président en tant que commandant en chef, déclenchant un débat houleux. Le rôle constitutionnel du président de « commandant en chef des forces armées » est un « titre honorifique », a déclaré Le Pen dans un entretien au journal « Le Télégramme ».
« C’est un titre honorifique car le Premier ministre supervise le Trésor », a-t-elle souligné. Elle estime que son parti, le Rassemblement national (RN), obtiendra la majorité absolue et que son chef Jordan Bardella deviendra alors Premier ministre. « Jordan Bardella ne discutera pas avec le président, mais il y a des lignes rouges. Le président ne pourra pas envoyer de soldats en Ukraine », a déclaré Le Pen.