Nibali renonce à Sanremo : « On ne s’improvise pas »

Le dernier vainqueur italien de la Classicissima (2018) renonce : il a eu le Covid, puis une amygdalite et de la fièvre. Dans les jambes seulement 5 jours de compétitions : « Je n’ai pas envie d’aller le courir. Je n’ai pas la caisse, je n’ai pas la condition, je ne sais pas encore comment je vais »

Rien à faire : Vincenzo Nibali à Milan-Sanremo samedi 19 mars n’y sera pas, sauf rebondissements sensationnels. Le Requin, on le sait, après la Vuelta Valenciana début février (terminée le 6) n’a plus couru : il a eu le Covid puis aussi une amygdalite, avec de la fièvre. Il reste le seul Italien en affaires à avoir triomphé dans la Classicissima (2018, avant lui Pozzato 2006 était le dernier) et pour cette raison, il est conscient du fait que, malgré 15 jours d’absence, il ne pouvait pas avoir une condition acceptable.

Mots « Je n’ai pas envie d’aller courir le Sanremo – nous a-t-il expliqué avec l’honnêteté habituelle -. Je suis resté immobile trop longtemps. Je n’ai pas le fonds, je n’ai pas la condition, je ne sais pas encore comment je vais. On ne peut pas improviser une course de 300 kilomètres comme Sanremo comme ça. Je pense vraiment que non ». Avec Astana, entre ce week-end et le début du prochain, nous ferons le point sur la situation pour dresser un éventuel calendrier de la reprise, avec un premier point d’interrogation sur le Milan-Turin le 16 mars, puis évaluerons les possibilités qui propose le calendrier après la Classicissima, donc dans la dernière décade de mars.



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