Ngonge répond à Pedro. Un bon Vérone arrache un point à la Lazio

Les Biancocelesti ont pris les devants à la 45e minute, le Belge a égalisé en début de seconde période. Ensuite, Hellas a presque marqué le but de la victoire. Sarri ne parvient pas à dépasser la Roma qui valait la troisième place solitaire

De notre correspondant Stefano Cieri

Avancez à petits pas. Le report entre Vérone et la Lazio se solde par un match nul. Un point utile pour les hôtes pour poursuivre la difficile marche vers le salut et pour la Lazio pour s’isoler à la quatrième place et continuer à croire en la Ligue des champions. Mais si pour l’équipe de Zaffaroni, c’est un match nul qui remonte le moral (à la fois pour la façon dont il a été obtenu et pour la valeur de l’adversaire), on ne peut pas en dire autant de la Lazio qui offre au contraire une performance bien en deçà des attentes en matière d’engagement et de rythme de jeu. Tirage équitable, en effet en calculant les chances c’est Vérone qui doit se plaindre, même si le dernier but (sensationnel) atterrit sur les pieds de Zaccagni en pleine récupération.

pedro le déverrouille

Départ mitigé des deux équipes. Vérone s’aligne très bas pour enlever de l’espace et du souffle aux initiatives de la Lazio. Zaffaroni change quelque chose par rapport au dernier match : Coppola est en défense pour Ceccherini, les débuts de Duda en tant que titulaire au milieu de terrain, Lasagna est l’attaquant central en attaque, Ngonge est derrière lui avec Lazovic. Le plan des patrons est clair : attendre la Lazio pour éviter de leur offrir le football le plus sympathique. Plan à accomplir grâce à des marquages ​​serrés et à un rythme soutenu. Pendant vingt minutes la Lazio (Sarri laisse Felipe Anderson meurtri sur le banc et met Pedro) doit se limiter à des passes horizontales sans jamais trouver de débouchés vers l’avant. Au milieu de la fraction, cependant, les équipes commencent à s’allonger un peu. Les propriétaires décident d’essayer aussi et en fait ils font quelque chose. Ngonge se rend dangereux à deux reprises (la première fois, après le rejet de Provedel, Doig donne un coup de pied haut depuis une position favorable). Puis plus tard aussi Depaoli oblige Provedel à une intervention difficile. Mais les initiatives des hôtes ont l’inconvénient d’une couverture moins défensive, ce qui permet également à la Lazio de devenir dangereuse. Immobile a failli marquer en deux circonstances (sur la première il tire haut, sur la seconde Montipò est bon pour sauver), puis c’est Pedro qui gâche un excellent but. Mais le champion d’Espagne s’est rattrapé quelques minutes plus tard (à la 45e minute), en inventant un but qui a laissé ses coéquipiers et adversaires sans voix. Soutenu par Cataldi, dos au but juste à l’intérieur de la surface, l’ancien joueur du Barça contrôle le ballon du pied droit, puis se retourne brusquement et l’envoie dans la lucarne du pied gauche.

Réaction de Vérone

Ayant trouvé l’avantage sur le gong de la première mi-temps, la Lazio se fait peut-être l’illusion d’avoir le match en main. Mais c’est sans compter sur la fierté de l’équipe locale qui revient sur le terrain après la pause avec la ferme volonté d’arranger les choses immédiatement. Et ils le font en quelques minutes. Le but du 1-1 vient grâce à une tête de Ngonge sur un coup franc du trocart de Lazovic. Et Hellas ne s’arrête pas, il continue de pousser contre une Lazio incrédule et étourdie. C’est d’abord Lazovic qui a failli porter le score à 2-1, frappant un poteau sensationnel d’un tir de loin. Puis c’est Doig qui a un ballon très engageant, mais Provedel se surmonte et repousse du pied. Ensuite, c’était aussi au tour de Lasagna, mais l’attaquant a donné un coup de pied haut. Vérone n’a pas de chance, mais son entraînement s’épuise vers la 20e minute, également parce que Sarri met Vecino à la place de Cataldi et rend le milieu de terrain de la Lazio moins vulnérable. Par la suite, Sarri supprime également Immobile et insère Felipe Anderson comme attaquant central. La Lazio se regroupe et reprend le contrôle du match. Mais – comme dans les vingt premières minutes – il ne trouve pas de débouchés vers l’avant (la seule occasion est un tir de Zaccagni qui finit juste à côté). Vérone l’en empêche, se replaçant court et compact dans sa moitié de terrain. Les remplacements de Zaffaroni sont parfaits car ils apportent une nouvelle force à une équipe qui, au fil des minutes, commence à se sentir un peu fatiguée. Ceccherini entre pour Coppola, Gaich pour Ngonge et Abildgaard pour Lazovic. Le 1-1 à ce moment-là semble écrit et il le sera, mais tout à la fin Zaccagni a un ballon qui n’a plus qu’à être poussé dans les filets à quelques pas du but. L’ancien gialloblù tente avec le talon mais Montipò n’est pas surpris. Exactement.

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