Netflix règle la légende des échecs sur ‘The Queen’s Gambit’ : l’affirmation dans la série était fausse

Gaprindashvili a estimé que les créateurs de “The Queen’s Gambit” l’avaient insultée. Après tout, la série contient une référence à elle, indiquant qu’elle n’avait “jamais joué contre des hommes” en compétition, contrairement au personnage principal de la série.

Mais en 1968, année où se déroule la série, Gaprindashvili avait déjà embauché des dizaines d’hommes. L’allégation dans la série est donc “manifestement fausse, très sexiste et dénigrante”, selon le Géorgien dans le procès qui a été déposé devant un tribunal californien il y a plus d’un an.

Ce tribunal a précédemment jugé que la procédure était fondée, même s’il s’agissait d’une série de fiction. Dans le cadre du règlement, Netflix ne fera pas appel de cette décision de justice. Au départ, la plateforme de streaming avait fait valoir que cette procédure n’était pas fondée.

L’avocat de la joueuse géorgienne se dit satisfait que le dossier soit résolu. Netflix n’a pas pu obtenir de réponse dans l’immédiat. Les deux parties sont en médiation depuis mars.

Le montant que Netflix a payé au Géorgien n’a pas été divulgué. Elle réclamait 5 millions d’euros de dommages et intérêts à l’entreprise.

En 1978, Gaprindashvili est devenue la première femme grand maître d’échecs.



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