Le gouvernement israélien a approuvé un plan visant à accroître le nombre de colonies sur le plateau du Golan illégalement annexé. C’est ce que rapporte l’agence de presse Reuters. “Renforcer le Golan, c’est renforcer l’Etat d’Israël”, a déclaré dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué, citant les “menaces syriennes” qui se seraient accrues avec la chute de Bachar al-Assad.
Dans le cadre de ce plan, le gouvernement israélien a débloqué quelque 11 millions de dollars pour étendre les colonies. Par exemple, la croissance démographique doit être stimulée ; l’objectif est de doubler le nombre d’Israéliens dans la région. Environ 31 000 Israéliens y vivent actuellement.
Ahmed al-Sharaa, chef du groupe rebelle HTS et dirigeant de facto de la Syrie, a déclaré précédemment qu’il souhaitait éviter les affrontements avec Israël. Il a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’il n’était « pas intéressé » par de nouveaux conflits et qu’Israël « utilise de faux prétextes » pour justifier ses attaques.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, est sceptique quant au « ton doux » adopté par les dirigeants rebelles depuis le renversement d’Al-Assad et craint « un nouveau front », rapporte Reuters. Son armée a détruit les infrastructures militaires en Syrie depuis la chute d’al-Assad. Des aéroports, des ports et des navires militaires, entre autres, auraient été touchés. Les troupes israéliennes sont également entrées dans une zone démilitarisée et stratégiquement attractive en Syrie.
Israël occupe une partie du plateau du Golan depuis la fin des années 1960, en violation du droit international, et a tenté à plusieurs reprises d’élargir la zone qui a finalement été annexée. La communauté internationale considère la zone comme syrienne.
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