Navigator expire fin avril mais une troisième extension apparaît


Il y a la possibilité d’une nouvelle prolongation – la troisième – pour un peu moins de 1 900 navigateurs qui ont un contrat de collaboration avec les services Anpal expirant fin avril. A la table des syndicats, la ministre du Travail, Andrea Orlando, s’était fixé pour objectif de trouver une solution définitive pour ces travailleurs, rendus difficiles cependant par l’approche de l’échéance du 30 avril. Un nouveau rendez-vous avec la CGIL, la CISL et l’UIL et leurs catégories a été fixé au 27 avril, après implication des régions et du ministère de l’AP Faute d’accord, à partir du 1er mai les navigateurs resteront au chômage.

Les syndicats Nidil Cgil, Felsa Cisl et Uiltemp sont sortis « mécontents » de la rencontre avec le ministre du Travail : ils sont prêts à organiser des mandants sous le ministère pour obtenir une solution structurelle et stabiliser les navigateurs.

La deuxième extension en décembre dernier

Deux prolongations ont déjà été accordées, la dernière en décembre dernier (la précédente en avril 2021), pour les navigateurs, qui ont été embauchés à l’été 2019 par Anpal Servizi avec un contrat de collaboration qui, entre rémunération tabulaire et remboursements forfaitaires, il est environ 30 000 euros bruts par an. Ce sont pour la plupart des jeunes, ils ont une moyenne de 35 ans, ils sont tous diplômés (la moyenne est de 107/110), et ils ont passé un test sélectif avant d’être embauchés comme Cococo par Anpal Servizi. Entre-temps, de 2 980 les navigateurs sont passés à moins de 1 900 : beaucoup ont postulé à des appels des régions pour des postes permanents au sein du même CPI où ils travaillaient auparavant comme travailleurs précaires.

Le défaut d’origine du fonctionnement du navigateur

L’opération « navigateur », il faut bien le dire, est née avec un défaut originel. Dès le début, les régions n’ont pas vu d’un bon œil l’entrée dans les Pôles Régionaux d’Emploi de navigateurs, collaborateurs d’une autre administration (la société maison de l’Anpal), aux côtés de leurs salariés dans la prise en charge des bénéficiaires de la citoyenneté « employable ». le revenu. Les résultats, en termes d’offres d’emploi, pour les personnes à revenu de citoyenneté ont été décevants, mais certainement pas la faute des seuls navigateurs. C’est tout le système des politiques actives du travail qui n’a pas fonctionné jusqu’à présent, à quelques exceptions près cependant : parmi les limites, le manque de dialogue entre les bases de données des différentes administrations concernées, les salariés des Pôles emploi en grande partie utilisés principalement pour tâches bureaucratiques-administratives et non formées pour faciliter la rencontre entre l’offre et la demande de travail, personnel sous-dimensionné.

Dans l’année, les régions doivent prendre en charge 600 000 salariés du Gol

Le problème, cependant, est que les Pôles emploi sont désormais appelés à un énorme défi : prendre en charge d’ici la fin de l’année un public de bénéficiaires du programme national de politiques actives Gol (garantie employabilité des travailleurs) financé à 4, 4 milliards du NRP (et 500 millions de React Eu). Le gouvernement, qui s’est engagé auprès de Bruxelles à prendre en charge 300.000 allocataires du Gol d’ici décembre, a placé la barre plus haute pour les régions : elles doivent engager 600.000 en formation (sous réserve d’un bilan de compétences). Fin avril, la première tranche de 660 millions pour la mise en œuvre du Gol devrait commencer à arriver dans les régions.



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