Navigateur, le Gouvernement décide la prolongation mais les Régions de centre-droit protestent


Il en reste un peu moins de 1 900 et leur contrat a expiré le 30 avril. Dès le 1er mai, donc, les navigateurs ont perdu leur emploi. Mais une opportunité d’emploi lui est offerte par le décret d’aide : à partir du 23 mai des services comme Cococo pourront être renégociés par l’Anpal, dans les mêmes conditions antérieures, pour une aide dans les Pôles Régionaux d’Emploi jusqu’au 23 septembre. Or, cette hypothèse a été rejetée par 13 conseillers sociaux des Régions de centre-droit qui ont exprimé « une forte dissidence » à la ministre du Travail, Andrea Orlando, soulevant des questions de mérite et de méthode.

Le Gouvernement a donc recueilli les inquiétudes exprimées par les syndicats et les associations de navigateurs, dans le projet de décret d’aide qui a été approuvé en Conseil des ministres le 2 mai (le texte définitif est toujours attendu) : le nouveau contrat avec l’Anpal Servizi entrera en vigueur à partir du 23 mai, ainsi que pour la réalisation des activités d’assistance technique liées au revenu de citoyenneté, également pour celles liées à la mise en œuvre du programme national de politiques actives du travail Garantie d’employabilité pour les travailleurs (Gol, financé avec 4,9 milliards du PNR et des ressources de React-Eu).

Assistance aux allocataires Gol (même sans Rdc)

Les accords entre Anpal Servizi et les différentes régions définiront les modalités d’intervention avec lesquelles opérer les navigateurs dans l’activité d’assistance technique menée dans les centres régionaux d’emploi. La nouveauté est que, à la demande des régions, elles pourront mener des activités en faveur des bénéficiaires du programme national Gol, même s’ils ne sont pas bénéficiaires du revenu de citoyenneté.

D’ici le 23 juin, la décision des régions sur la prolongation

Les régions qui entendent faire appel à l’assistance technique des navigateurs au-delà du délai de deux mois, doivent le notifier au ministère du Travail avant le 23 juin 2022 : la prolongation peut être accordée pour une durée maximale de trois mois (donc jusqu’au 23 septembre). en tout cas au plus tard à l’achèvement des procédures de sélection et de recrutement du personnel à affecter aux pôles d’emploi. On le sait, les Régions ont interdit les concours pour 11 600 embauches, pour renforcer les effectifs dans les Pôles d’emploi, mais surtout dans le Sud, les retards sont importants.

La dissidence de 13 élus des régions de centre-droit

Les conseillers du travail des Régions gouvernées par le centre-droit contestent le mécanisme de renégociation « de s’appuyer sur les ressources des Régions destinées au recrutement pour le renforcement des pôles d’emploi », exprimant une « forte dissidence tant dans la méthode que dans la mérites ». Une note commune signée par les conseillers Elena Donazzan (Vénétie), Elena Chiorino (Piémont), Gianni Berrino (Ligurie), Melania Rizzoli (Lombardie), Alessia Rosolen (Frioul Vénétie Julienne), Michele Fioroni (Ombrie), Stefano Aguzzi (Marches) , Pietro Quaresimale (Abruzzes), Filomena Calenda (Molise), Alessandro Galella (Basilicate), Alessandra Zedda (Sardaigne), Antonio Scavone (Sicile) et le conseiller au travail de la Province autonome de Trente Achille Spinelli, souligne qu' »une interlocution de le Ministère-Régions sur le sujet, et une intervention avec l’utilisation des ressources 2021-2022 que les Régions utilisent pour le renforcement ordinaire des Pôles d’emploi ». Et ils accusent le fait que la décision ait été prise par le gouvernement sans « même en être informé au préalable représente une vulnérabilité institutionnelle et une atteinte au principe de loyauté institutionnelle ».



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