Naples, sans Osimhen ce sera une révolution : De Laurentiis change tout cet été


Le président évalue l’avenir : dirigeants Di Lorenzo et Kvara. Au revoir à Meret et Raspadori, bien d’autres dans la balance

De notre correspondant Vincenzo D’Angelo

-Naples

Trois mois, puis ce sera à nouveau la révolution. Difficile de comprendre à quel point cette fin de saison aura un impact majeur sur les futurs choix du président Aurelio De Laurentiis, mais on peut être convaincu d’une chose : sans qualification pour la Ligue des Champions, Naples va encore changer de visage. Il va falloir revoir la masse salariale et probablement aussi baisser la moyenne d’âge de l’effectif. Ne pas avoir à concourir sur deux fronts prestigieux – et, s’il s’agit de la Ligue Europa, il n’y aura pas besoin d’une équipe de « Champions » – la nécessité des fameux 22 titulaires qui exigent des entraîneurs qu’ils honorent tous leurs engagements, en donnant peut-être plus d’espace au des joueurs actuellement prêtés et qui reviendront cet été avec de meilleures compétences techniques et d’expérience que par le passé. C’est le cas du gardien Caprile, enlevé l’été dernier de Bari puis transféré à Empoli, où il se montre prêt à jouer un rôle important également en Serie A, du milieu de terrain Folorunsho, indispensable à Vérone de Baroni. Ou encore Zerbin et Gaetano, qui ont déménagé à Monza et Cagliari en janvier et qui manquent déjà dans ces régions, compte tenu de l’impact qu’ils ont eu dans les nouvelles réalités. Le marché boursier devra peut-être être mis à jour de semaine en semaine, mais en attendant, d’ici mai, rares sont ceux qui sont sûrs de rester et beaucoup sont dans la balance.

qui reste

Le capitaine Di Lorenzo mène le groupe des intouchables, les hommes autour desquels se construira l’équipe à venir. Avec lui, il y a Politano, Lobotka et Anguissa, piliers du championnat donc il faudra juste se méfier des offres indécentes, Olivera, freiné cette année par une grave blessure, et puis les nouveaux Natan, Ngonge et Mazzocchi. Kvaratskhelia mérite une discussion à part : la star géorgienne devra discuter du renouvellement après deux saisons au cours desquelles il n’a gagné que 1,5 par an, malgré son certificat de meilleur joueur. Mais il est le symbole de l’avenir et De Laurentiis fera tout pour le convaincre de renouveler même sans la Ligue des Champions. Pas évident, certes, mais le contrat jusqu’en 2027 privilégie toujours la volonté du président.

prêt

Le groupe incertain est, comme toujours, le plus populaire. En fait, beaucoup dépendra de qui sera l’entraîneur et des compétitions qui seront disputées. Ce qui est sûr, c’est que sans la Ligue des Champions, il ne sera pas possible de conserver deux « bombardiers » de réserve comme Raspadori et Simeone, qui avec Mazzarri n’ont jamais marqué en Serie A. Il faut d’urgence un tournant pour mériter une place dans le futur projet. . Le prêt de Gollini expire, mais ils tenteront de le récupérer, tandis que Traoré dispose d’une rançon très élevée. Rrahmani, Juan Jesus et Mario Rui ont un certain poids dans le vestiaire, mais leur performance saisonnière est en deçà des attentes. Cajuste et Lindström, champions du championnat d’été, n’ont pas encore prouvé qu’ils étaient napolitains : un gros problème, surtout pour le Danois payé 30 millions. Jesper montre enfin des signes, mais c’est aussi quelqu’un qui a un marché : avec la bonne offre, Naples ne fera pas de barricades.

qui part

Il n’y a aucune certitude quant à demain, ou du moins c’est ce qu’ils ont dit. Mais quelque chose est déjà décidé ici : Demme et Zielinski organisent déjà le déménagement, étant donné que le contrat expire le 30 juin. Piotr ira à l’Inter, Diego cherche un logement mais en attendant tous les deux sont déjà hors du projet. Penser aujourd’hui à un rachat pour Dendoncker est une utopie, alors que pour Osimhen seul le chèque de 130 millions est attendu : Victor et le club ont été clairs sur l’avenir. Ostigard a fait ses adieux en janvier, il le fera probablement cet été, tandis que l’aventure de Meret semble également en phase finale : l’option de prolongation du contrat expirant sera exercée, mais il se retrouvera ensuite sur le marché. L’achat de Caprile le suggère.





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