Naples, pressant De Laurentiis sur Luis Enrique. Mais l’hypothèse du Brésil apparaît

Le président étudie les démarches pour convaincre l’ancien sélectionneur de l’Espagne, mais l’opération reste compliquée. Pour gêner il y a aussi l’équipe nationale verte et or

Maurizio Nicita et Filippo Ricci

Aurelio De Laurentiis sait que, d’un point de vue footballistique, c’est l’un des matches les plus complexes et les plus difficiles à affronter pour lui. Mais quiconque connaît le président, notamment l’entrepreneur, sait que plus un défi est compliqué, plus il est incité à le soutenir pour le gagner, pour démontrer sa grande force de sportif. Et donc si les signaux venant du QG de Luis Enrique – si on veut le définir ainsi – n’autorisent pas l’optimisme, le numéro un du Napoli étudie bien les coups sachant qu’il n’est pas facile de convaincre l’ancien entraîneur espagnol. Et ce n’est pas tant une question d’économie, mais de bonnes cordes. Bien sûr, du point de vue des dépenses, le club bleu devra augmenter son budget pour signer un tel personnage, mais De Laurentiis a compris qu’il existe d’autres arguments importants sur lesquels tenter de faire levier sur l’entraîneur asturien.

La suggestion Brésil

Chaque personne est différente, mais à certains égards, Lucio Spalletti et Lucho Enrique se ressemblent : dans le sens où ils ne considèrent pas l’argent comme la chose fondamentale, mais visent à vivre des expériences particulières. Le producteur de films a réussi à convaincre Spalletti il ​​y a deux ans et maintenant il essaie à nouveau avec l’espagnol, confiant dans le partage d’un grand défi. Et s’il est vrai qu’une expérience en Premier League stimule beaucoup l’Ibérique, tout comme les rumeurs de contacts pour le banc brésilien avancent, il est tout aussi vrai qu’un hombre vertical comme lui pourrait décider de rester immobile, s’il était pas convaincu des offres reçues. C’est pour comprendre à quel point le chemin que De Laurentiis voulait emprunter est compliqué. Pour donner une continuité à son projet napolitain, de plus en plus ambitieux également au niveau européen.

À l’italienne

Pour cette raison, sans se précipiter, le président de Naples garde d’autres voies ouvertes. Qui à ce stade sont pour la plupart italiens. Dans le sens où pour avoir une continuité technico-tactique le choix se portera sur des entraîneurs qui visent la base 4-3-3. Et dans la liste il y a certainement Vincenzo Italiano et Thiago Motta, aujourd’hui respectivement à Florence et à Bologne. Pour le Sicilien né en Allemagne, De Laurentiis se déplace avec discrétion. Dans le sens où les relations avec Commisso et la Fiorentina sont excellentes, le président de Naples attend donc la finale de la Conference League la semaine prochaine et aborde éventuellement la question d’un entraîneur qui est dans le viseur du producteur de films depuis des années. Pour être exact puisqu’il est venu s’imposer avec sa Spezia à Maradona en janvier 2021 et que De Laurentiis est descendu aux vestiaires pour féliciter l’entraîneur adverse. Sur le match italo-brésilien disputé dimanche, la rencontre d’aujourd’hui avec le président de Bologne Joey Saputo peut nous aider à comprendre s’il y a un fond à l’histoire. Dans le sens où Motta a demandé au club rossoblù des éclaircissements sur les programmes. Il faudra comprendre s’il trouvera l’harmonie pour poursuivre le travail commencé en Emilie cette saison, ou peut-être tentera-t-il de se libérer.



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