Naples, mission en Allemagne pour rouvrir le dialogue avec Kvara et trouver un accord


Le directeur sportif Manna pourrait se rendre au camp d’entraînement allemand en Géorgie dans les prochains jours pour rencontrer sa star et son agent : plus de tensions ou il restera sans renouvellement

Vincenzo D’Angelo

18 juin – 09h54 -MILAN

Disons-le ainsi, mieux maintenant que pendant la préparation. L’affaire Kvaratskhelia a éclaté peut-être au moment le plus opportun, loin des engagements officiels, loin des répercussions immédiates dans le vestiaire. Les propos du clan Kvara n’ont pas plu, surtout le timing a surpris et agacé le club, qui pensait avoir déjà mis les choses au clair. Evidemment, dans l’esprit de Mamuka Jugeli, l’agent de Khvicha, et de papa Bradi, il fallait sortir de l’impasse des dernières semaines pour adapter le contrat qui expire en 2027. Mais ce n’est pas ainsi qu’on réglera une question qui a est resté suspendu pendant un certain temps. Ce n’est pas en cherchant mur contre mur qu’on peut penser l’avenir avec Naples. La situation pour le club est claire : avancer ensemble, avec un nouvel accord et une éventuelle clause de résiliation qui peut servir de garantie pour tout le monde, également pour se dire au revoir à l’avenir sans aucun problème. Pendant ce temps, Kvara fait aujourd’hui ses débuts au Championnat d’Europe et dans les prochains jours il pourrait recevoir la visite de Manna : le directeur sportif italien, en Allemagne, aura pour objectif de rencontrer l’agent pour calmer le jeu et remettre la table pour un rencontre avec De Laurentiis. Naples veut plaire à Kvara, mais une autre erreur de son clan ne sera pas tolérée et risquerait de ruiner l’accord, obligeant Khvicha à conserver le contrat existant.

Affrontement Kvara-Naples

Aurelio De Laurentiis et Antonio Conte, en effet, n’ont pas apprécié un énième manque de respect envers le club, avec une intervention raide et incontrôlée. Aux paroles incontrôlables de l’agent (« Nous voulons partir et jouer la Ligue des Champions, s’il reste, il perdra un an ») et du père (« Je ne veux pas qu’il reste à Naples, il a changé trois entraîneurs en un an… »), Naples a répondu en montrant un visage dur, envoyant un message clair à l’entreprise : le vent a tourné, il faut du respect pour le club et ses supporters. « Il a encore trois ans de contrat avec le club, il n’est pas à vendre. Et ce ne sont pas les agents ou les pères qui décident de l’avenir, mais seulement le club », est le résumé du tweet arrivé dimanche soir. Avec une « fin d’histoire » pour mettre le point sur la question.

derrière les mots

Alors, que se cache-t-il derrière les propos du clan Kvara ? Jugeli s’était dit par le passé calme sur la question du renouvellement, parce que Kvara était content et parce que De Laurentiis « tenait toujours ses promesses… ». Maintenant, il dit qu’il ne veut pas distraire le joueur du Championnat d’Europe, mais ensuite il attaque son club. Une erreur de jugement manifeste, qui ne fait que mettre son client en difficulté. Bien sûr, Naples a aussi ses défauts : un talent comme celui-là, après une année extraordinaire qui a conduit au scudetto, méritait un traitement différent et peut-être une reconnaissance financière immédiate, un rapprochement avec les chiffres garantis aux meilleurs joueurs du monde. Avoir tout reporté a créé des tensions et poussé l’agent et père de famille à ouvrir les portes aux avancées du PSG, prêt à combler d’or le talent géorgien. Mais Naples ne nous entend pas, ils n’examineront pas les offres pour Kvara : ils ont dit non à la proposition officielle de 60 millions et se sont également fermés à l’éventuelle augmentation de 100. Manna et l’entourage de Kvara s’étaient déjà rencontrés à Milan au début de l’année. Juin , lorsque la proposition officielle est arrivée du PSG, qui avait fait une offre d’environ 8 millions par an au joueur. Déjà à cette occasion, Manna avait réitéré la volonté de Conte de faire du joueur géorgien la pierre angulaire de son projet. Kvara s’est dit flatté et impatient d’ouvrir un nouveau cycle italien avec l’entraîneur. Bien sûr, avec le bon ajustement contractuel : le clan Kvara demande 6 millions pour renouveler, Naples a atteint 4,5. Cela demande du temps, mais aussi de la sérénité. Naples veut rêver à nouveau avec Kvaradona. Et Khvicha en bleu peut continuer à grandir et à briller.





ttn-fr-4