Naples gagne contre Braga : 2-1. L’incroyable but contre son camp de Niakatè décide en finale

Attaquant avec Di Lorenzo, les Azzurri sont rattrapés par Bruma, puis à la 88ème minute le sensationnel harakiri de l’équipe locale donne à Garcia les 3 premiers points

De notre correspondant Vincenzo D’Angelo

– Braga (Portugal)

Naples était le seul sourire lors des deux journées de Ligue des Champions. Les champions d’Italie s’imposent 2-1 à Braga, atteignent le Real Madrid en tête du groupe C et tentent, le temps d’une soirée, d’apaiser la pression qui entoure déjà l’entraîneur Rudi Garcia, après les deux derniers matches de championnat décevants. Au Portugal, c’est le Naples habituel, beau parfois, jamais vraiment maître du jeu et incapable de figer le résultat après avoir trouvé l’avantage dans le temps additionnel en première mi-temps avec un éclair de l’avant-centre du capitaine Di Lorenzo. L’égalisation de Bruma à dix minutes de la fin avait encore une fois libéré les fantômes autour du banc des Azzurri, puis un but contre son camp de Niakaté a donné aux Azzurri trois points fondamentaux dans la course à la Ligue des Champions, mais aussi pour la tête de l’équipe, qui pourra préparer le match. prochain match à l’extérieur à Bologne avec une pincée de sérénité en plus.

malchance

Le début fut immédiatement passionnant pour les Azzurri, avec Djalò (3′) courant vers la droite et armant Horta à sa suite : un pied droit dévié par Juan Jesus et mis en corner par Meret. Deux minutes plus tard, occasion sensationnelle pour Osimhen, servi par une malheureuse passe en retrait de Fonte : mais le Nigérian seul dans la surface tire sur Mathaus dans une sortie désespérée. A la 10e minute, nouvelle double belle occasion pour Naples, avec Mathaus super frappant des têtes d’Osimhen et Di Lorenzo, la seconde terminant sur le poteau après une déviation du gardien portugais. Garcia perd Rrahmani à cause de problèmes musculaires, Ostigard entre. Mais Naples continue de grandir et apparaît dans la surface de Braga, avec Osimhen qui mène presque le poteau suite à une passe parfaite de Politano puis écrase la barre transversale d’un tir sûr. Braga relâche la pression avec une nouvelle relance et une tête très venimeuse de Ruiz, qui rate de peu le cadre.

pâte de capitaine

A la 33e minute, l’arbitre Gozubuyuk a considéré comme un penalty une intervention sur Osimhen à quelques mètres du but : il a d’abord laissé jouer, mais ni Olivera ni Kvara n’ont trouvé le tir gagnant, puis il a accordé le penalty. Cependant, le VAR intervient et annule la décision de l’arbitre. Cela nous amène au temps additionnel, où Naples débloque enfin l’avantage : corner de Politano, arrêt d’Osimhen et un violent tir du pied gauche de Di Lorenzo, qui embrasse le bas de la barre transversale et se transforme en joie bleue. À la dernière seconde du temps additionnel, un but potentiel de Braga, Carvalho contrôlant bien la surface mais la lançant très haut.

DU CAUCHEMAR À LA JOIE

La seconde mi-temps s’ouvre sur une tête centrale d’Anguissa, facilement stoppée par Mathaus. Naples a commencé en contrôle, mais Braga a gagné en confiance au fil des minutes et à la 17e minute, ils ont récupéré une excellente occasion, Horta touchant le poteau depuis une bonne position. Garcia change les flancs offensifs : Kvara et Politano dehors, Elmas et Raspadori entrants. Les équipes s’allongent et les opportunités potentielles augmentent. Di Lorenzo (27′) rattrape Zielinski au deuxième poteau, mais le Polonais frappe à côté d’une excellente position. Naples s’est trompé dans les vingt derniers mètres, ils n’ont pas conclu le match et Braga a attendu sournoisement une occasion, qui est arrivée aussitôt à la 39e minute : Zalazar a trouvé le trou pour Bruma qui a frappé Meret. Douche froide, cela ressemble à un nouveau cauchemar. Mais avec de la nervosité et un peu de chance, Naples se précipitait et prenait immédiatement l’avantage, Niakaté envoyant un tir croisé de Zielinski dans son propre but. Les Azzurri souffrent jusqu’à la fin, Braga frappant le poteau et Pizzi effectuant sa dernière attaque. Premier succès de septembre, utile pour diriger le groupe de Ligue des Champions et peut-être pour repartir en championnat aussi. Mais il y a encore beaucoup – trop – de souffrance.





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