Le Nigérian veut jouer la Ligue des Champions avec les Français. Mais sans offre satisfaisante, il risque de rester à Naples même en dehors de l’équipe

Vincenzo D’Angelo

24 août – 00h06 -MILAN

Un lion en cage. Doré, bien sûr. Mais toujours une cage. Pendant que Naples se renforce et ravive les rêves de son peuple, Victor Osimhen continue de vivre séparé chez lui en attendant des nouvelles. L’agent Roberto Calenda travaille pour trouver la bonne offre, celle qui pourra enfin satisfaire toutes les parties impliquées. Tout d’abord, soutenir la volonté de son client de continuer à se battre pour la Ligue des champions tout en conservant son nouveau contrat de meilleur joueur mondial. Et puis essayer de se rapprocher le plus possible de la demande du président Aurelio De Laurentiis. Sur le renouvellement signé par Osimhen avec Naples à Noël dernier, celui qui lie toujours Victor au club bleu jusqu’en 2026 à 10 millions nets par saison, il y a une clause libératoire de 130 millions: c’était censé être une police d’assurance pour tout le monde, c’est devenu une prison.

il y a un été

En fait, personne ne s’est jamais approché de ce chiffre cet été. Et dire qu’il y a tout juste un an, le PSG avait déposé un chèque de 150 millions d’euros sur le bureau de De Laurentiis. Mais le président ne voulait pas démembrer l’équipe italienne, qui avait déjà perdu l’architecte Giuntoli et le leader populaire Spalletti. Seul Kim, toujours grâce à la clause libératoire, avait quitté le vestiaire des champions italiens, qui est pourtant devenu un territoire brûlant lors du dernier championnat, également en raison de l’extraordinaire renouvellement d’Osimhen. Qui avait mérité cette reconnaissance sur le terrain, également pour sa loyauté : Victor n’avait pas baissé les bras ni après l’offre du PSG ni après la cour avec les offres indécentes de l’Arabie Saoudite. Bien sûr, face à certains personnages, il perdit l’équilibre, mais il avait finalement décidé de ne pas abandonner le navire bleu dans la tempête.

Le PSG reste

Avec le recul, un mauvais choix de la part de chacun. Tout comme il admettait bien à l’avance que cette clause résolutoire n’était rien d’autre que le prix fixé pour un adieu à prix réduit. Bon, beaucoup ont joué sur ce point, finissant par mettre Naples en corner. Le sentiment, en effet, est que dans les prochains jours arrivera la première véritable offre officielle du PSG, le club en tête de la liste de souhaits de Victor, où se trouve son « père footballeur » Luis Campos, celui qui le voulait à Lille. et qui l’a transformé d’un attaquant potentiellement excellent en un joueur de niveau international. Mais à Naples, Osimhen est devenu un joueur de premier plan. Merci à Gattuso qui l’a adapté au football italien et l’a préparé au sacrifice. Et puis grâce à Spalletti, qui est resté un attaquant implacable : Victor a réécrit l’histoire à Naples : champion d’Italie meilleur buteur, même le dieu Maradona n’avait pas osé autant.

fin amère

Osimhen sera toujours lié à Naples, tout comme Naples et les Napolitains seront toujours reconnaissants envers le Nigérian. Mais l’histoire s’est mal terminée et aurait pu être mieux gérée. L’hypothèse d’un blitz du PSG dans les prochains jours est réelle, peut-être avec une offre bien inférieure aux 100 millions que souhaiterait De Laurentiis. Le président décidera alors quoi faire. Arsenal reste en retrait, Chelsea était ouvert à cette possibilité mais uniquement en prêt : une condition inacceptable. Si une solution n’est pas trouvée d’ici vendredi, Osimhen risque de rester en marge de Naples jusqu’en janvier. A moins qu’il n’accepte ensuite le transfert vers l’Arabie Saoudite, où le marché des transferts est ouvert jusqu’au 6 octobre. Mais Victor mérite mieux, tout comme son histoire à Naples méritait une fin différente. Le Ballon d’Or africain est à la recherche d’un foyer, comme si c’était n’importe quel joueur et non la star qui a offert à Naples son troisième championnat.





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