Nadef, Upb : ralentissement de l’économie, incertitude liée à la guerre au Moyen-Orient


«La nouveauté du Nadef réside dans un ralentissement global de l’économie par rapport à ce qui était estimé au printemps». Ainsi la présidente du Bureau parlementaire du Budget, Lilia Cavallari, lors de l’audition des commissions budgétaires conjointes de la Chambre et du Sénat sur Nadef. La Direction parlementaire du budget a validé les prévisions macroéconomiques programmatiques Nadef 2023. Le résultat positif a été communiqué par le président Cavallari. L’image de tendance a été validée immédiatement après la publication de la note de mise à jour.

Plus d’incertitude due à la guerre au Moyen-Orient et aux difficultés économiques

La guerre au Moyen-Orient et « les événements dramatiques de ces derniers jours dressent un tableau d’une grande incertitude », a expliqué le DPB lors de l’audience sur Nadef. «Cela jette une lumière moins radieuse que le Nadef sur les perspectives de l’économie mondiale» car «aux difficultés sur le plan humain s’ajoutent des difficultés auxquelles on peut s’attendre sur le plan économique» en raison des effets sur le commerce mondial. «Il y a aussi des difficultés auxquelles on peut s’attendre sur le plan économique, liées avant tout aux effets que peuvent avoir ces tensions géopolitiques sur la dynamique du commerce mondial. Les nouvelles de ces derniers jours assombrissent les lumières positives sur les perspectives de l’économie mondiale ».

Réduire le déficit pour réduire la dette est réalisable

Il est « nécessaire de procéder à des ajustements pour placer la dette de manière stable sur une trajectoire descendante au cours des 10 prochaines années jusqu’en 2041″, a déclaré le président du DPB. Lorsqu’il sera pleinement opérationnel, l’effort de réduction de la dette nette nécessaire sera de 1,7 point de pourcentage dans le programme sur 4 ans et de 2% sur le programme sur 7 ans, dit Cavallari, « un effort de consolidation qui n’est pas anodin mais pas impossible, en ligne avec les efforts déployés dans le passé. » Certes, « il est nécessaire de maintenir la dette sur une trajectoire descendante et cela nécessite un ajustement ». Selon Nadefm, « c’est conforme au plan sur sept ans, mais moins à celui sur quatre ans, donc l’ampleur de l’effort de consolidation est réalisable ».

Problèmes critiques concernant le Pnrr, activation modeste des investissements

«Il reste des questions critiques liées à l’hypothèse qui sous-tend les prévisions selon laquelle il y aura une utilisation intégrale, opportune et efficace par l’Italie des fonds européens du programme NGEU. Au cours des deux premières années du programme, l’activation des investissements publics a été modeste », a déclaré le président Cavallari. « Dans un contexte de resserrement des conditions d’accès au crédit, pour que la stimulation de l’activité productive soit significative et durable – a-t-il expliqué – il est nécessaire d’avancer rapidement dans la mise en œuvre d’interventions et de réformes structurelles ».

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Aggravation du déficit 2024 en raison des dépenses d’intérêts

Le plus grand déficit prévu du Nadef pour 2024, par rapport aux prévisions du Def, « est imputable uniquement à la hausse des dépenses d’intérêts », a souligné la présidente du PBO, Lilia Cavallari, expliquant que « l’excédent primaire, en effet, s’améliore légèrement ». dans quelle mesure la baisse des recettes liée au ralentissement de la croissance et les dépenses mises de côté dans le fonds destiné à la réduction de la pression fiscale sont compensées par les effets de maîtrise des déficits liés à la fois à la remodulation des interventions du Pnrr et, et surtout le tout, avec la comptabilisation différente des primes immobilières ». «Les dépenses d’intérêts diminuent cette année – a-t-il souligné – mais à partir de 2024, elles tendront à augmenter tant en valeur absolue que par rapport au PIB. Il s’agit d’une croissance significative, égale à 12 milliards sur l’horizon de planification, et qui tend à peser sur les déficits des années à venir. » En ce qui concerne 2023, l’aggravation du déficit « dérive de l’augmentation des dépenses pour les primes de construction qui ont émergé du suivi au cours de l’année. Net de ce dernier, malgré la détérioration macroéconomique et la baisse des recettes des cotisations liées à la réduction du coin fiscal prévue par le décret législatif 48/2023, le déficit aurait été inférieur aux prévisions du Def en raison du manque d’interventions du Pnrr portant essentiellement sur les investissements ».



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