Le détaillant de mode munichois Mytheresa a également réalisé une augmentation significative de ses ventes au cours de l’exercice 2021/22. L’entreprise a également pu réduire ses pertes. Cela a été annoncé jeudi par la société mère MYT Netherlands Parent BV, qui est cotée à la Bourse de New York.
D’après cela, les ventes consolidées de l’exercice clos le 10 juin ont totalisé 689,8 millions d’euros, dépassant de 12,7 % le niveau de l’année précédente. La valeur brute des marchandises (GMV), qui comprend également les recettes des marques partenaires sur la plateforme en ligne Mytheresa, a augmenté de 21,3 % pour atteindre 747,3 millions d’euros.
Le spécialiste du e-commerce a également progressé en termes de revenus : la société a réalisé un bénéfice d’exploitation de 4,8 millions d’euros après avoir enregistré une perte d’exploitation de 32,2 millions d’euros l’année précédente en raison de charges ponctuelles plus élevées à la suite de l’introduction en bourse. Corrigé des effets spéciaux, le bénéfice d’exploitation a augmenté de 22,6 % à 57,2 millions d’euros.
Le volume des marchandises augmente
L’entreprise a pu réduire considérablement sa perte nette déclarée : elle est passée de 32,6 millions d’euros l’année précédente à 7,9 millions d’euros (-75,8 %). Le résultat net corrigé des facteurs non récurrents a augmenté de 38,6 % pour atteindre 44,5 millions d’euros.
Au quatrième trimestre, Mytheresa était dans le noir : le bénéfice net était de 1,6 million d’euros, après qu’un déficit de 8,0 millions d’euros avait été enregistré à la même période l’an dernier. Les ventes n’ont augmenté que de 7,7 % pour atteindre 174,8 millions d’euros, ce qui, selon la société, est dû au passage de certaines marques au programme de partenariat Curated Platform Model (CPM) comme prévu. Le GMV a augmenté nettement plus fortement : il a augmenté de 18,2 % par rapport au même trimestre de l’année précédente et a atteint un niveau de 196,7 millions d’euros.
Pour l’exercice 2022/23 en cours, la direction envisageait une nouvelle croissance : les ventes devraient augmenter de 10 à 16 % à 755 à 800 millions d’euros, le GMV de 16 à 22 % à 865 à 910 millions d’euros. La fourchette prévisionnelle du bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) corrigé des effets spéciaux se situe entre 68 et 76 millions d’euros, après avoir été de 66,3 millions d’euros l’exercice précédent.