Musah centre et couvre, Pulisic marque : l’axe de Milan est entièrement américain

Le dernier but des Rossoneri a été inscrit par les deux Américains. Ils ont joué 29 matches ensemble pour le club et le pays. L’un des secrets de l’équipe de Pioli vient d’Amérique

Francesco Pietrella

Milan court vite en première classe en brandissant le « Star-Spangled Banner », le « drapeau orné d’étoiles » manifeste du nouveau cours entrepris cet été. Le dernier but est une sorte de carte de visite sortie de la poche pour présenter les leaders du championnat : centre de Yunus Musah depuis la droite, but de Christian Pulisic. Un éclair créé par les deux Américains de l’effectif des Rossoneri. C’est comme ça à Milanello maintenant.

faire le ménage

Pulisic a pris San Siro en claquant des doigts. Quatre buts en huit matches de championnat, soit une moyenne d’un ring tous les deux matches. Curiosité : trois buts sur quatre ont été marqués avec son pied gauche, son pied faible rendu doré grâce au travail et aux sacrifices. Pulisic a répété à plusieurs reprises qu’il était comme Dieu à Milan, on l’appelle « Captain America » ​​​​depuis ses jours à Dortmund, années au cours desquelles il produisait des disques encore et encore. Une avant tout : il est toujours le plus jeune étranger à avoir marqué un but avec le Borussia. Le tout à 17 ans et quelques mois. Contre Gênes, il a marqué à quelques minutes de la fin, propulsant les Rossoneri seuls à la première place. Il a déjà fait mieux que la saison dernière, qui s’est terminée avec un seul but en 30 apparitions. Pulisic peut se résumer ainsi : travail, talent, intelligence. L’été, sa chemise était pulvérisée en quelques jours, notamment aux États-Unis. Il est actuellement en tête de toutes les statistiques : il est deuxième pour les dribbles réussis (8), premier pour les tirs au but (9), quatrième pour les passes clés (7) et premier pour les fautes encaissées (12). La dernière note porte sur les duels gagnés : 32. Seul Leao a fait mieux (35). Manifeste sur la façon dont le pressing de Milan commence de l’extérieur.

Moussa

Musah reprend peu à peu Milan. Comparé à Pulisic, il est moins tape-à-l’œil, il marque peu, mais dans le troisième match dès la 1ère minute, il a déjà délivré une passe décisive. Jusqu’à présent, il a joué arrière et milieu de terrain. Mieux au milieu de terrain évidemment, comme l’adjoint de Loftus. Pour lui, arriver à Milan, c’était comme faire un tour au parc d’attractions après des années de bon jeu et de sacrifices. Avant de s’envoler pour l’Angleterre et de s’amuser à l’Académie d’Arsenal, il a joué pendant une dizaine d’années à Giorgione, à Castelfranco Veneto, lieu de son âme toute sa vie. Le destin l’a ramené en Italie après avoir bien réussi avec Valence. Pendant 19 matches, il a été dirigé par Rino Gattuso, quelqu’un qui a toujours fait l’éloge de lui : « C’est une excellente recrue, mais il doit attendre ». Jusqu’à présent, les Rossoneri n’ont aucun problème. Musah est premier pour les tacles réalisés (8) et cinquième pour les duels gagnés (18). Il a débuté contre la Lazio, Gênes et le Borussia Dortmund, réalisant des scores de passe dans tous les matches. Excellent début. La dernière remarque concerne la nationalité : Musah est né à New York, mais n’a vécu aux États-Unis que quelques mois. Sa mère s’est immédiatement envolée pour Castelfranco. Après avoir joué dans l’équipe de jeunes anglaise, il choisit de représenter les États-Unis. En 2022, il a participé à la Coupe du monde en tant que titulaire. Lui et Pulisic ont joué ensemble à 29 reprises. La passe décisive de Ferraris était la première. Pioli espère que ce n’est que le début.





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