MUSA, l’écosystème de l’innovation, est né à Milan


« Csur MUSA, les choses se passent et les idées deviennent innovation. Le projet est la réponse au défi que Milan devra relever dans la transition vers la durabilité économique, environnementale et sociale « : ainsi Giovanna Iannantuoni, recteur de l’Université de Milan-Bicoccaa présenté la naissance de MUSA (Multilayered Urban Sustainability Action), l’écosystème de l’innovation, financé à hauteur de 110 millions par le Ministère de l’Université et de la Recherche dans le cadre du Pnrr.

MUSA est né à Milan. Voici les recteurs des 4 universités impliquées : Gianmario Verona (Bocconi), Elio Franzini (Statale), Giovanna Iannantuoni (Milan-Bicocca), Ferruccio Resta (Milan Polytechnique).

Un projet intégré et multidisciplinaire, qui met l’accent sur la collaboration entre quatre universités milanaises (Bicocca, Politecnico, Bocconi et Statale), le soutien de la Région Lombardie et de la Municipalité de Milan et de la Fondation Cariplo. Le partenariat avec des entreprises importantes de la région est important, il y en a déjà une trentaine qui l’ont rejoint. Les fonds financeront la recherche appliquée, la formation et le transfert technologique des connaissances.

Et puisque la croissance, comme l’a rappelé le recteur, dépend de l’innovation technologique mais aussi du capital humain, ici MUSA impliquera 840 chercheurs dont 41% de femmes, et parmi eux une centaine de jeunes. Les temps sont serrés, trois ans, et des fonds conséquents mais, comme l’explique Giovanni Fosti, président de la Fondation Cariplo, on espère « construire les bases de nouveaux investissements ultérieurs, car la volonté de créer se poursuivra, en dialogue avec la ville ». Gardant à l’esprit que l’innovation doit être inclusive, « garder tout le monde dedans, et ne pas créer de gagnants et de perdants ».

Mais qu’en est-il concrètement ?

MUSA est né à Milan : comment ça marche

Le thème général est le transition vers la durabilité, et sera modulée en 6 Spoke (les domaines d’intervention), dont chacun fera référence à une ou plusieurs universités. Nous collaborerons avec des universités et des instituts de recherche du Sud Il est vrai que MUSA, l’écosystème de l’innovation, est né à Milan, mais ses résultats seront – espérons-le – reproductibles dans d’autres villes.

Le premier Parlécoordonné par Milano Bicocca, favorise la transition écologique et numérique. Nous traiterons des énergies renouvelables, de la promotion des quartiers neutres en carbone, de la surveillance environnementale, de la mobilité durable. Le deuxième (État de Milan), est orienté vers la recherche biomédicaleBig Data et télémédecine, et favorisera la naissance de start-up technologiques. Le troisième Spoke (Politecnico di Milano) est dédié aux Big Techcomment les technologies peuvent contribuer à accroître la durabilité dans les industries, en recherchant également l’entrepreneuriat féminin. Quatrième (Bocconi) met l’accent sur la finance et l’économie durable: «Un défi extraordinaire», le recteur Gianmario Verona le définit. « Le numérique permet de collecter des données sur ce sujet qui n’est pas encore codifié dans les manuels. Nous allons également créer un laboratoire de finance comportementale ».

Quinto Spoke, toujours Polytechnique, parle d’innovation dans le monde de la mode et du luxe: «Nous nous concentrerons sur les technologies de régénération, en recherchant de nouvelles solutions de réutilisation», déclare le recteur Ferruccio Resta. Sixième et dernier, coordonné par Bicocca, celui qui vise à chercher des solutions pour lutter contre les inégalités et l’inclusioncontre la pauvreté éducative, la réduction de l’écart entre les sexes et pour promouvoir une société plus participative.

« Une initiative ambitieuse et clairvoyante, un investissement dans l’avenir des jeunes, des entreprises et du pays », a déclaré le maire de Milan, Giuseppe Sala.

iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE



ttn-fr-13