Le spécialiste britannique de la maroquinerie en difficulté Mulberry Group Plc a immédiatement rejeté lundi l’offre de rachat présentée par le groupe commercial Frasers Group Plc.
Le conseil d’administration est convaincu que Mulberry dispose d’une « plate-forme solide » pour « réaliser le redressement » avec la récente nomination d’Andrea Baldo au poste de PDG et l’augmentation de capital prévue, a annoncé mardi la société. L’offre de rachat actuelle du groupe Frasers ne reflète donc pas le « potentiel de valeur future important » de l’entreprise.
La société a souligné que l’actionnaire majoritaire Challice Ltd., qui détient 56,1 pour cent des actions, soutient la stratégie actuelle de Mulberry et n’est pas intéressé par l’offre d’achat actuelle.
Cependant, la direction a proposé au groupe Frasers, qui détient actuellement 36,8 pour cent des actions de Mulberry, de participer à la prochaine augmentation de capital. Selon les plans initiaux, ce projet devait être entièrement financé par Challice.
Selon Mulberry, selon la loi britannique, le groupe Frasers a désormais jusqu’au 28 octobre pour soumettre une offre de rachat concrète ou pour abandonner ses efforts.