« Dans le Moyen-Orient il y a un recours à la violence à une échelle inhabituelle. Nous avons vu des épisodes d’une barbarie inimaginable. Il existe une spirale de violence dont les effets ont un impact dramatique sur beaucoup de personnes. » Le Président de la République, Sergio Mattarella, a déclaré cela en recevant au Quirinale les jeunes officiels qui ont réussi les sélections du Programme promu par le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale en accord avec le Département des Affaires Économiques et Sociales des Nations Unies. .
L’ONU ne doit pas être critiquée, elle doit être renforcée
«Dans les moments où nous nous tournons vers l’ONU avec un esprit critique, en soulignant ses limites plutôt que ses succès – a poursuivi le Chef de l’État -, nous oublions que la capacité de l’ONU dépend de la disponibilité des États membres. C’est pourquoi, selon l’Italie, il est nécessaire d’affirmer clairement que l’ONU est et reste l’instrument le plus efficace pour résoudre les tensions et les différends. C’est pourquoi l’ONU doit être renforcée par tous les moyens possibles, y compris par des réformes garantissant une plus grande capacité opérationnelle. »
C’est incompréhensible de voir cette incapacité à dialoguer
«Les difficultés que présente la situation internationale, les difficultés qui émergent, ont été évoquées. C’est une condition qui rappelle le responsabilité collective de la communauté internationale. Il me semble vraiment incompréhensible – a souligné le Président de la République – qu’il y ait des contrastes aussi violents, cette incapacité à discuter et à dialoguer. Ce sont des défis qui nécessiteraient, de manière absolument inévitable, une coopération internationale. »
L’Italie a toujours pratiqué le multilatéralisme
Mattarella a rappelé que « notre Constitution, avec l’article 11, prévoit également des limitations à la souveraineté pour participer aux organisations internationales pour la paix. Cela a permis l’entrée de l’Italie aux Nations Unies. L’adhésion à l’ONU a été un tournant important. Ce n’était pas une approche tout à fait facile. Depuis, depuis que la République existe, l’Italie a toujours pratiqué le multilatéralisme. C’est-à-dire la nécessité de trouver une condition qui embrasse et donc aide à trouver des collaborations internationales. »
