L’entraîneur de la Roma avait répondu à FantAntonio en disant: “De temps en temps, un Marko Livaja arrive et ça devient difficile”, en référence à un vieux combat à l’entraînement. Sur le net, pas seulement en Italie, les fans de foot sont partagés, avec une certaine prédilection pour le Special One
Quand José Mourinho parle, vous devez garder vos antennes droites, car quelque chose de spécial en sort certainement. C’est arrivé aussi après Turin-Rome où, non seulement il a lancé un coup sur les Noirs et Blancs (« Nous tiers ? Vous êtes sûr que la Juve n’a pas 59 points ? Nous sommes en Italie… »), mais il a également répondu de manière résolument franche aux attaques (très dures) d’Antonio Cassano, en terminant par “de temps en temps un Marko Livaja arrive et ça devient dur”, en référence à une bagarre à l’entraînement à l’époque de l’Inter 2012-13 . C’est la prémisse. Ce qui est surprenant, cependant, c’est le tapage social qui a suivi les déclarations.
protocole d’entente pro
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Quelqu’un en profite pour asséner le coup sur Cassano, comme Filifilippo qui écrit sur Twitter : “Eh bien… Mou c’est Mou… Cassano a fait de l’argent mais rien de plus, un exemple de comment ne pas être”. Et Nino Volpe : “Mourinho a démoli Cassano. Enfin quelqu’un qui le fait taire”.
Contre PE
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Mais il y a aussi ceux qui lisent les propos de l’entraîneur portugais de la Roma comme une menace. Paolo écrit : “J’ai lu une menace voilée ou en tout cas une sortie malheureuse. Si c’était un autre entraîneur qui avait dit ces choses, l’emphase de la nouvelle aurait été différente”. Et Gnani Primavalle : “La menace contre Cassano di Livaja est passée pour la blague de l’année”. Un autre utilisateur, Ronin Constantine, souligne (en anglais) : “Mourinho s’agite facilement. Aucun autre entraîneur ne met autant d’efforts pour rappeler à tout le monde à longueur de journée combien il a gagné en tant qu’entraîneur.”
Dans le monde
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La vidéo avec les phrases de Mou est en fait également arrivée à l’étranger. Sous un tweet français, des commentaires en tous genres se succèdent, allant de “Cassano n’a pas bien choisi sa cible” et “C’est le roi du combat, quelle erreur d’attaquer la Spéciale” à “Mots mérités, Cassano dit caz… il ne pouvait pas rester ce joueur en carton reste impuni” et “je ne suis pas toujours d’accord avec les chiffres de Mourinho mais cette fois il a éteint Cassano (qui donne des leçons sur tout et tout le monde). Et là-dessus José est très, très fort… “. Et de Colombie, reprenant une information d’une agence de presse locale, Juan Camilo Llamoza commente : “Cassano ne se lasse pas de se ridiculiser”.
10 avril – 10:58
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