Moortgat ne brasse plus de Duvel (ni d’autres bières) : des hackers ont fermé l’entreprise

Mise à jourLes brasseries belges de Duvel Moortgat sont à l’arrêt à cause d’un piratage. Cela comprend la brasserie de Breendonk et la brasserie Liefmans à Audenarde, ainsi que la brasserie de la filiale Boulevard Brewing King au Kansas, aux États-Unis. « Le stock de Duvel, Vedett, ‘Bolleke De Coninck’ et La Chouffe n’est pas menacé pour l’instant », précise le communiqué. La police et le parquet ont ouvert une enquête.

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Le piratage a été constaté hier soir vers 1h30 du matin. «Nous sommes équipés pour déclencher une alarme en cas d’incidents de ce type», rapporte Ellen Aarts de la brasserie Duvel Moortgat. « Cette alarme a également parfaitement fonctionné, nos informaticiens ont donc immédiatement commencé à travailler pour résoudre le problème. » Selon les premiers rapports, il s’agirait d’une sorte de « ransomware » ou logiciel de prise d’otages qui bloquerait les serveurs. « Et pour des raisons de sécurité, nous avons décidé de tout arrêter. La production aussi », poursuit Aarts. Cela impliquerait tous les serveurs de la brasserie.

Une rançon

Egalement leurs autres bières belges comme De Koninck et La Chouffe. Les ransomwares garantissent que l’accès à vos données est crypté et les cybercriminels exigent une rançon pour débloquer à nouveau l’accès. « Nos informaticiens travaillent actuellement d’arrache-pied pour résoudre le problème le plus rapidement possible et relancer la production. Il y a actuellement une incertitude quant à la date à laquelle cela se produira, mais nous sommes convaincus que ce sera très bientôt », a déclaré la porte-parole. En tout cas, les serveurs étaient toujours en panne mercredi soir. Les consommateurs ne devraient pas paniquer pour l’instant.

Enquête médico-légale

Le stock de Duvel et par extension de La Chouffe et De Koninck est actuellement encore suffisant. « Nous avons encore suffisamment de stock pour ne pas être immédiatement en danger », ajoute Aarts. Entre-temps, la police a également été informée et une enquête médico-légale est en cours pour déterminer qui pourrait être à l’origine du piratage. Des agents de police de la zone de police locale Rivierenland sont venus procéder aux premières constatations et la Police judiciaire fédérale (FGP) ainsi que le parquet d’Anvers ont également été contactés. Cela confirme désormais également qu’une enquête a été ouverte.

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