Monstrueux Lautaro, la Fiorentina renversée : la Coppa Italia appartient à l’Inter !

Après l’avantage fulgurant de Nico Gonzalez, le Bull se déchaîne et entraîne les nerazzurri qui réitèrent le succès d’il y a un an et remportent le trophée pour la neuvième fois

Après la Super Coupe d’Italie, l’Inter a également remporté la Coupe d’Italie et peut désormais se concentrer sur la finale de la Ligue des champions le 10 juin à Istanbul tout en essayant d’obtenir l’une des quatre premières places du championnat. A l’Olimpico face à une équipe de la Fiorentina qui a la force et l’habileté pour prendre les devants, le doublé d’un recordman Lautaro Martinez décide : il est sur 101 buts pour les Nerazzurri, dont 27 cette saison est un record pour lui et de plus en plus similaire à la 2009-10 par son compatriote Milito (30 centres). C’est un nouveau triomphe pour Inzaghi, le septième consécutif en finale pour l’entraîneur de Plaisance : si nous étions le super-favori Guardiola, nous serions un peu inquiets. Parce que Simone est un magicien, un phénomène dans les matchs ponctuels, et que son Inter ne tremble pas, même quand il tombe. C’est un message pour City : les Nerazzurri savent souffrir et se battre. Tout peut arriver à Atatürk.

CHOIX ET CONSÉQUENCES

L’Italien alignera l’équipe de départ, celle ménagée dimanche à Turin contre les grenades (le seul Martinez Quarta confirmé) : Cabral est devant avec Nico Gonzalez, Bonaventura et Ikoné derrière lui. Inzaghi, en huitième de finale de sa carrière, vise la onzième Coupe avec deux changements significatifs, à savoir Handanovic à la place d’Onana et Brozovic pour le blessé Mkhitaryan ; l’attaquant Dzeko préférait toujours Lukaku pour s’associer à Lautaro. L’échauffement se dérobe avec la Curva Nord des Nerazzurri qui ne chante pas dans la polémique sur la distribution des billets pour la finale de la Ligue des champions décidée par le club (les chants commencent à la 15e minute), tandis que la Viola Sud fait entendre sa voix à tue-tête en poussant l’équipe. L’ambiance, grâce au beau spectacle d’avant-match organisé par la Ligue, est celle d’un grand événement et la Viola « débouche » aussitôt le match grâce à Nico Gonzalez, prompt à conclure une action entamée par la reprise de Dodo (sur un lancer cassé d’Acerbi), orchestré par Bonaventura et terminé par le centre d’Ikoné. Il y a beaucoup d’Italien dans ce but : du choix de renverser les ailiers offensifs plus que d’habitude à la décision d’utiliser Bonaventura comme milieu offensif, lui aussi habile dans la phase de non-possession sur Brozovic.

taureau sauvage

L’Inter, en baisse au score après moins de 180 secondes, a répondu par un tir d’une excellente position de Dzeko dévié en corner, mais a senti le coup et il était clair que la Fiorentina avait plus de jambe, plus de courage pour appuyer haut et plus de confiance en elle. dribble. Milenkovic et Martinez Quarta anticipent toujours Lautaro et Dzeko, mais à la première occasion où le mécanisme des deux centrales Viola ne fonctionne pas, le Bosniaque sur une passe décisive de l’Argentin dévore le 1-1 depuis une excellente position. L’occasion manquée déclenche cependant quelque chose dans la tête des Nerazzurri qui commencent à s’enfoncer davantage dans les espaces : Dzeko n’est pas concret, mais en revanche Lautaro, servi par une délicieuse passe en profondeur de Brozovic et maintenu en jeu par Milenkovic, marque en diagonale. 1- 1 avec le but numéro cent pour les Nerazzurri. Maintenant, c’est un match complètement différent car l’Inter s’excite, augmente le nombre de tours moteur, fait peser leur plus grande qualité et les duels en tête-à-tête de l’Italien en plein champ ont moins d’impact. Le reste fait… la variable Toro, littéralement imparable : Barella le cherche avec un grand centre et l’Argentin du pied droit, à la volée, frappe à nouveau Terracciano pour le 2-1.

l’alto essaie

En seconde période, l’Inter a plus pensé à contrôler qu’à couler et Viola a retrouvé son courage. Les Toscans récoltent les corners et se rendent dangereux d’abord avec un coup franc juste à côté de Biraghi puis avec une tête de Cabral. Inzaghi comprend qu’il faut un regain d’énergie et change avant l’heure de jeu, précisément à la 58e minute : Lukaku et De Vrij entrés, Dzeko sorti (qui ne le prend pas bien) et Bastoni averti. L’italien réplique avec Sottil pour Ikoné et Mandragora pour Castrovilli. Acerbi va être le buteur à gauche dans la défense à trois et la Fiorentina, qui a Nico Gonzalez de ce côté, soulève encore plus Dodo. Le physique de Lukaku, souvent recherché par ses coéquipiers, « pèse » quand, après avoir remporté le duel avec Martinez Quarta, il décharge un pied gauche que Terracciano repousse. Pour tamponner Inzaghi sur l’aile gauche, Gosens (hors de Dimarco) a été joué, mais Viola a fait… « all in » avec Jovic pour Amrabat et Ranieri pour le quatrième carton jaune. Le 4-2-4 de l’Italien, qui place l’ancien du Real aux côtés de Cabral plus Gonzalez et Sottil large, est un signal clair : une tempête s’annonce pour les Nerazzurri. Handanovic dégage Nico Gonzalez, puis le pied gauche de Biraghi survole juste la barre transversale. L’Inter a reculé, mais n’a pas renoncé à relancer et Gosens n’a pas fait un grand centre de Lukaku. Le match devient vibrant et il faut un excellent Handanovic pour stopper Jovic, servi par Bonaventura, puis bloquer l’enchaînement de Cabral. Les hommes d’Italiano ont plus de dynamisme et Jovic revient à un cheveu de 2-2 avec une tête. Inzaghi tire Gagliardini et Correa du banc pour Calhanoglu et Lautaro : double remplacement pour tenter de contenir, mais le milieu de terrain expulsé après 40′ dimanche à Naples est hué. Les Nerazzurri attendent la fin en « jouant » avec le chronomètre et en faisant compter l’expérience. Après 5′ de temps additionnel, Irrati siffle et la fête du club de la famille Zhang commence.



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