Monkeypox pourrait s’être propagé via le festival fétiche d’Anvers pour les hommes homosexuels

« Il y a des raisons de croire que le virus a été introduit par des festivaliers étrangers », semble-t-il. L’agence de presse Belga a appris de bonne source qu’au moins une infection dans notre pays peut être renvoyée dans Darklands.

Le Groupe d’évaluation des risques (RAG) du gouvernement fédéral a donc demandé à l’organisation du festival d’informer les visiteurs sur les infections dans notre pays. Par exemple, ils demandent à être encore vigilants, car le virus a une période d’incubation allant jusqu’à 21 jours. Toute personne qui présente des symptômes ou soupçonne une infection doit se rendre au service des urgences dès que possible.

« Suivez ces recommandations et respectez les réglementations établies par les autorités de votre pays », a déclaré l’organisation. Darklands a eu lieu cette année du 4 au 9 mai dans la Waagnatie à Anvers. Le festival est considéré comme l’un des plus grands festivals de fétichisme gay au monde.

Des mesures

Plus tôt dans la journée, le groupe de gestion des risques (RMG) a déjà décidé que toute personne infectée par le virus monkeypox doit être isolée jusqu’à ce que les blessures soient guéries. Jusqu’à présent, trois cas de virus monkeypox ont été identifiés en Flandre. Ce sont deux cas qui ont été diagnostiqués cliniquement et un partenaire de l’un de ces deux patients qui présente également des symptômes.

En outre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de tenir une réunion d’urgence en raison de la soudaine épidémie mondiale. Des experts discutent vendredi de l’opportunité de donner l’alerte, a appris l’organisation. L’OMS pourrait déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, selon des observateurs. Fin janvier 2020, l’OMS a émis un tel avertissement pour l’épidémie de coronavirus.

L’OMS souligne que la variole du singe est en train d’émerger dans des pays où la maladie n’est normalement pas répandue. Le virus se trouve en fait principalement dans certaines régions d’Afrique, mais des infections ont été signalées dans un nombre croissant de pays européens, aux États-Unis, au Canada et en Australie en peu de temps. Pour l’heure, l’organisation parle de quatre-vingts cas confirmés et d’une cinquantaine de contaminations possibles.



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