Monique a dû fuir sur Rhodes : ‘On a vu le feu approcher vite’

Monique Hylkema de Breda était face à face avec des flammes imposantes sur l’île grecque de Rhodes samedi. Elle a dû fuir tête baissée, en compagnie de sa cousine Isa. Dimanche soir, ils ont atterri à l’aéroport d’Eindhoven, à leur grand soulagement. Sans valises, car elles ont été laissées dans l’hôtel, qui a probablement complètement brûlé.

Ce qui devait être de merveilleuses vacances en l’honneur du seizième anniversaire d’Isa s’est transformé en véritable cauchemar. Ensemble, ils sont partis pour l’île jeudi. Mais samedi, l’atmosphère s’est transformée en chaos total.

Alors que Monique et Isa étaient assises sur la plage, de gros nuages ​​sombres flottaient. « Nous sommes retournés à l’hôtel et avons demandé s’il y avait de la panique. L’organisation de voyage Corendon a dit non, aucune mesure n’a été prise. Nous avons quand même fait nos valises. Soudain, les sonnettes d’alarme se sont déclenchées et les lumières se sont éteintes, nous avons dû fuir, fuir.

Le couple a couru dehors et s’est retrouvé sur la plage. Mais là aussi le feu se rapprochait, tout comme l’épaisse fumée. “Même le soleil est devenu rouge ardent et semblait être en feu. Il faisait plus chaud autour de nous. Nous avons tous dû fuir. Nous avons marché dix kilomètres sous une chaleur torride.

Cela semblait sans danger pour eux dans un bâtiment scolaire, mais le feu s’est avéré être encore plus proche. Encore une fois, ils sont partis et ils ont erré dans les rues pendant plusieurs heures cette nuit-là. Ne sachant pas où aller et selon Monique sans aucune aide de leur organisation de voyage. Finalement, ils se sont retrouvés dans le hall d’un hôtel, à même le sol. Avec beaucoup d’autres personnes.”

À cette époque, le front intérieur leur a organisé deux allers simples pour Eindhoven depuis Breda. Bonne chance, car les deux devaient encore arriver à l’aéroport à l’heure. Cela a fonctionné, avec l’aide d’un taxi coûteux d’une valeur de quatre cents euros.

Quand Monique raconte son histoire à l’aéroport dimanche soir, ses jambes tremblent. Elle se frotte le bras et montre un bracelet gris qui était censé être blanc. “Mes bras sont pleins de cendres, ce bracelet est couvert de cendres, même l’eau de la mer était de la cendre. Si vous n’y êtes pas allé, vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est là-bas.

Le texte continue sous la photo.

La seule chose que les deux ont avec eux, ce sont les vêtements qu’ils portent. Ils ont laissé tout le reste derrière eux. Même si c’est la dernière chose dont Monique est triste. Elle s’effondre quand elle parle de sa nièce. « Elle n’arrêtait pas de crier, on n’y arrivera pas, on n’y arrivera pas ! Elle pensait vraiment que c’était fini.

Repartira-t-elle un jour en vacances à Rhodes ? « Je ne partirai plus jamais en vacances sur une île. Je sais maintenant ce que c’est que d’être coincé là quand un incendie se déclare.”

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