Molise, régional: les bureaux de vote ont fermé à 15 heures. Le dépouillement est en cours

Les bureaux de vote ont fermé à 15 heures dans le Molise, où nous votons pour le président du conseil et le nouveau conseil régional. Le taux de participation définitif dans les 393 sections constituées dans 136 communes de la région est de 48%, il y a cinq ans il était de 52%. 157 400 000 électeurs sur 327 805 électeurs ont voté, dont 85 311 électeurs résidant à l’étranger, soit un quart du total. La dernière fois, en 2018, il n’y avait qu’un seul jour de vote, le dimanche, et le taux de participation final était de 52,17 %. Donato Toma, candidat de centre droit non reconduit à ce tour, avait été élu.

Candidats en lice

Trois candidats au poste de gouverneur : Roberto Gravina (Mouvement 5 Etoiles) soutenu par la coalition centre-gauche (six listes dont le Pd), Francesco Roberti (Forza Italia) soutenu par le centre-droit (sept listes) et enfin Emilio Izzo, soutenu par la liste citoyenne « Je ne vote pas pour les suspects habituels ». Les citoyens, en plus du président régional, votent pour l’élection des 20 conseillers régionaux. Au total, il y a 393 sections dans les 136 communes.

Examen politique

Les électeurs appelés aux urnes sont donc un peu plus de 300 000, mais le vote en Molise représente un test tant pour le centre-gauche que pour le centre-droit. Pd et M5s se présentent ensemble et peuvent tirer des indications sur l’agrément de l’alliance. Et pour la majorité gouvernementale – même sortante dans la Région – ce sera une manière d’inscrire l’équilibre interne entre FdI et Lega et le poids de Forza Italia, dans la première épreuve des sondages après la disparition de Silvio Berlusconi.

Défi Gravina entre (Pd et M5s) Roberti (centre-droit)

Dans cette campagne électorale, la région a été parcourue de loin par de nombreux grands noms : Matteo Salvini s’y est rendu quatre fois en un mois et a amené avec lui trois autres ministres : ceux de l’Education Giuseppe Valditara, de l’Economie Giancarlo Giorgetti et du handicap Alessandra Locatelli. Le vice-premier ministre et coordinateur de Forza Italia Antonio Tajani a également effectué une tournée dans la région. Et puis il y a eu les arrêts de Giuseppe Conte et Elly Schlein, complétés par un apéritif à Campobasso avec l’allié de Verdi-Si, Nicola Fratoianni. Le principal défi se situe entre le candidat du front progressiste, Roberto Gravina, maire M5S de Campobassoet celui de centre-droit, jeLe maire de Termoli Francesco Roberti (Forza Italia).

Le scénario d’il y a 5 ans

Aux dernières régionales – c’était en 2018, les bleues ont gagné Donato DeToma – Forza Italia a été le parti avec le plus de votes, avec 9,4%, la Ligue a pris 8,2% et les Frères d’Italie 4,4%. Le M5s s’est présenté seul, avec son propre candidat, et a pris 31,6 %. Tandis que le Parti démocrate se présentait à la tête d’une coalition de centre-gauche et en tant que parti prenait 9 %. Un mois plus tôt, il y avait eu la politique, qui avait conduit à la naissance du gouvernement jaune-vert : les M5 avaient pris plus de 30 % et la Ligue avait été le premier parti de centre droit avec 17,3 %. Un scénario qui cinq ans plus tard apparaît déformé, avec le Fdi premier parti en Italie et Giorgia Meloni au Palazzo Chigi.



ttn-fr-11