Moins de pollution par les navires que jamais en mer du Nord : jamais autant de marsouins et de phoques repérés


Le nombre de pollutions détectées par les navires en mer du Nord est plus bas que jamais. C’est ce qu’a rapporté ce matin le ministre de la Mer du Nord Vincent Van Quickenborne (Open Vld). La faune et la flore s’épanouissent, notamment les marsouins communs, les phoques et les huîtres.

Cela ressort des résultats de mesure de «l’avion renifleur» avec lequel l’unité de gestion du service scientifique du modèle mathématique de la mer du Nord (UGMM) surveille notre mer du Nord. Il analyse, entre autres, les rejets d’hydrocarbures et les émissions de soufre et d’azote des navires.

« Le nombre de pollutions pétrolières identifiées est en baisse depuis le début des mesures au début des années 1990 », a déclaré le cabinet de Van Quickenborne. « L’année dernière, pas même un seul n’a été trouvé. Et le nombre de contrevenants aux normes d’émission de soufre est également en baisse. Ce n’est que l’année dernière qu’il y a eu une légère augmentation, due à une augmentation du nombre d’infractions mineures. Le ministre veut continuer à travailler là-dessus en imposant également des normes d’azote et en durcissant les règles dans d’autres domaines.

Émissions

Au sein de l’Organisation maritime internationale (OMI), il a été déterminé que d’ici 2030, les émissions du transport maritime doivent être réduites de 40 % par rapport à 2008 et de 70 % d’ici 2050. Conformément à l’accord de coalition, notre pays joue un rôle de pionnier dans la une alliance de pays qui réalisent cette ambition et veulent atteindre au moins 55 % d’ici 2030 et zéro émission d’ici 2050.

La diminution de la pollution semble contribuer immédiatement à un fort épanouissement de la flore et de la faune en mer du Nord. Par exemple, le nombre de marsouins tachetés et de phoques lors des vols de l’UGMM – qui surveille également les mammifères marins – est plus élevé que jamais.

marsouins

Par exemple, lors des vols de prospection en 2021, plus de deux fois plus de marsouins communs ont été repérés que l’année précédente. Cette tendance est confirmée par le constat que le nombre a encore doublé lors du premier vol de 2022. On estime qu’il y a actuellement environ 2.700 marsouins communs dans les eaux belges.

Un marsouin. © FLORIAN GRANER/NATUREPL.COM

En septembre de l’année dernière, vingt phoques ont également été tourbés au cours d’un vol de relevé. C’est le plus grand nombre de phoques jamais enregistré lors d’une enquête aérienne belge. Et récemment, l’huître plate européenne a été repérée dans la mer du Nord belge pour la première fois en vingt ans.

huître

« Nous devons chérir notre mer du Nord », a déclaré le ministre Van Quickenborne. « C’est la plus grande réserve naturelle de Belgique. Le nombre croissant de mammifères marins et d’espèces telles que l’huître plate européenne apparaissant dans notre mer du Nord pour la première fois depuis des décennies montre que des progrès sont en cours.

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