Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) travaille sur des solutions aux problèmes de la médecine générale. Avec diverses propositions, il veut changer radicalement l’organisation du secteur, écrit ‘Le Soir’. Moins de paperasse pour les médecins généralistes, c’est ce que dit ‘Gazet van Antwerpen’.

Vandenbroucke a reçu vendredi une délégation de médecins généralistes dans son cabinet. Sur la base de ses compétences, il souhaite se concentrer sur cinq piliers qui doivent soutenir les médecins généralistes et qui seront encore travaillés. « Le ministre attache une grande importance à des soins primaires forts et au rôle des médecins généralistes », a déclaré la porte-parole France Dammel. « Il prend les signaux inquiétants qu’il reçoit, notamment en ce qui concerne la pénurie de médecins généralistes, la surcharge administrative et le besoin d’accompagnement. Il veut donc lancer un projet avec les médecins généralistes pour un nouveau modèle de financement et d’organisation des médecins généralistes et des médecins généralistes.

Un premier pilier est d’assurer des pratiques générales suffisantes et bien réparties. « Cela ne signifie pas immédiatement que le nombre de médecins généralistes à former doit augmenter », explique le médecin et vice-président de l’Association belge des syndicats de médecins (BVAS) Dirk Scheveneels, invité vendredi au cabinet de Santé publique. « C’est au comité de planification d’en décider. Il faut faire en sorte de pouvoir enthousiasmer les étudiants pour le métier de médecin généraliste. Une partie très importante de cela est la réduction de la charge administrative, le deuxième pilier du New Deal du ministre. . . »

Le ministre veut aussi améliorer l’accessibilité du médecin généraliste, miser sur un bon modèle d’organisation et tendre vers un modèle de financement équilibré. Dans ce cadre, le ministre veut par exemple rendre les soins médicaux gratuits pour les enfants et les jeunes jusqu’à 25 ans, à condition qu’ils ouvrent un Dossier Médical Mondial. 5,5 millions d’euros ont été débloqués à cet effet. La charge administrative doit également être réduite, entre autres.

Un tiers des tâches des médecins généralistes pourrait être délégué, par exemple, au personnel administratif, aux infirmières, aux psychologues, aux pharmaciens, etc. Cela concerne par exemple la pose de vaccins, la prise en charge des malades chroniques ou la réalisation de toutes sortes de tests.



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