Moins de 17 ko aussi avec la Serbie : il faut maintenant un miracle pour aller en quart de finale

Après la défaite face à l’Espagne, le match nul 0-2 avec les Serbes laisse peu d’espoir de passer aux Azzurrini de Corradi

Deux défaites en autant de matchs : l’aventure italienne de Bernardo Corradi au Championnat d’Europe U17 s’est déjà mal passée, également dépassée par la Serbie (2-0) après la défaite face à l’Espagne. Au départ pourtant, il faut bien le dire, on avait vu mieux et de bon augure. Lors de la deuxième sortie, il y a eu plutôt un recul objectif, ce qui complique les projets qualificatifs. Désormais, le classement du groupe B voit l’Espagne avec tous les points après deux journées, la Slovénie et la Serbie avec 3 points et l’Italie avec zéro point. Mercredi, pour atteindre les quarts de finale au dernier soupir, il faudra une articulation complexe : les Azzurrini devront battre la Slovénie avec au moins trois buts d’écart et espérer que l’Espagne vienne à bout de la Serbie.

dans la souffrance

Dans le gracieux stade de Budapest du nom de Nandor Hidegkuti, avant-centre de la grande Hongrie des années 50, Corradi confirme la formation de ses débuts (4-3-1-2) mais change cinq onzièmes : à l’intérieur de Vezzosi et Pagnucco derrière (pour Sadotti et Cocchi), Mendicino et De Pieri entre le milieu de terrain et le trocart, Rao attaquant pour faire équipe avec Ragnoli Galli. C’est justement l’attaquant de l’Atalanta, buteur face à l’Espagne, qui se fait remarquer avec quelques initiatives dans les 20 premières minutes. Cependant, l’Italie donne immédiatement l’idée de payer l’écart physique avec les Serbes, ne parvient pas à exploiter la supériorité numérique au milieu de terrain (de l’autre côté il y a un 3-4-2-1) et souffre dans les duels de voie. L’habituel Martinelli montre quelques arrêts, mais ne peut rien faire quand – par la force – l’équilibre est rompu. L’action pour l’avantage a commencé à la 39e minute côté gauche, où Cvetkovic a vigoureusement contré Mendicino et déclenché l’enchaînement : Popovic a frappé dans le dos, envoyé Bassino à vide d’un dribble sec et mis en place pour le but confortable de Maksimovic, meneur de jeu des Rouges. Étoile. A la mi-temps on arrive avec un résultat sur lequel, honnêtement, il n’y a pas grand chose à redire.

réaction

Corradi perçoit les difficultés et décide de changer en début de seconde mi-temps : Mannini entre par l’entrejeu à la place de Mendicino, Liberali et Ravaglioli apportent de la fraîcheur devant (à la place de Rao et Ragnoli Galli). L’esprit des Azzurrini semble plus proactif et se traduit par quelques tentatives de Mannini lui-même (immédiatement vif) et de Romano, mais – précisément au meilleur moment de l’Italie – une rafale verticale conduit au doublé : c’est toujours Popovic qui perce. et entre dans la surface avec un autre rythme par rapport à Vezzosi, passe décisive (deuxième de son jeu) mise en place pour Cvetkovic qui trouve ainsi le deuxième but de son Championnat d’Europe. En milieu de seconde période, il y a aussi quelques épisodes douteux dans la surface serbe : d’abord une touche suspecte de la main, puis un contact entre Milosavijevic et Ravaglioli qui est gêné dos au but (sans faute, selon l’arbitre suédois Ladeback). Mais ce n’est clairement pas là que le jeu tourne. L’équipe nationale emmenée sur le banc par Aleksandar Lukovic, ancien défenseur d’Ascoli et de l’Udinese (entre 2006 et 2010, il a aussi été le coéquipier de Corradi dans le Frioul), a l’énergie physique et mentale pour rester en contrôle lucide du double avantage. Dernière notification bleue avec Romano, qui dans la longue récupération rate l’occasion de raccourcir. Et un but, même après une défaite désormais inévitable, aurait été utile pour tout calcul de différence de buts.



ttn-fr-4