Moins d’attaques contre des maisons, des établissements de restauration et des magasins, mais personne ne sait pourquoi

Le nombre d’attaques contre des maisons, des établissements de restauration et des magasins dans le Brabant a légèrement diminué l’année dernière. Une trentaine de cas de bombardements et d’explosions ont fait l’actualité. Tandis que Rotterdam et Amsterdam sont frappées par une vague de centaines d’attentats, la situation est un peu plus calme dans le Brabant. Il n’y a aucune explication. Chaque attaque soulève toujours des questions : s’agit-il de vandales ou vient-il de la pègre ?

Il y a quelques semaines, un homme portant une cagoule a collé une bombe sur la façade du café Caza à Tilburg. Cela était clairement visible sur les images vidéo d’une caméra de surveillance. C’est l’un des exemples d’une telle attaque, qui échoue parfois.

29 cas de ce type ont fait l’actualité dans le Brabant en 2023. Les explosions avec des feux d’artifice lourds, comme les Cobras, semblaient prédominer. La police ignore souvent les motivations de ces actes.

Bombes incendiaires
Dans plusieurs cas, il s’agissait d’attaques ciblées. Comme par exemple un feu d’artifice intense qui a éclaté devant la maison d’un policier à Breda. Tout comme les bombes incendiaires et les incendies criminels à Geldrop et Nuland. Ils semblaient clairement dirigés vers quelqu’un.

La municipalité de Tilburg a connu le plus grand nombre d’attaques réussies et d’échecs, au moins huit. Y compris le café Caza, qui a même été visé à trois reprises. Viennent ensuite Eindhoven et Breda.

Crime
Des explosifs artisanaux ont eu lieu au moins sept fois dans notre province, comme à Valkenswaard. Selon le ministre Yesilgöz-Zegerius de la Justice et de la Sécurité, ces attaques peuvent être liées à des groupes criminels et au crime subversif organisé. Elle a écrit ceci à la Chambre des représentants cet automne.

Le Parlement s’est interrogé sur la vague d’attentats sans précédent, notamment à Rotterdam, à Amsterdam et dans ses environs. Dans le Brabant, nous constatons entre 35 et plus de 40 attentats chaque année, mais il y en aura probablement moins en 2023.

Tirer
Il ne s’agit pas seulement de feux d’artifice lourds ou d’autres explosifs. Des fusillades nocturnes se produisent également assez souvent, avec des impacts de balles ou des vitres brisées comme témoins silencieux. Il y a eu au moins huit fusillades de ce type dans l’actualité brabançonne l’année dernière, notamment à Eindhoven.

Qui se cache derrière cette série d’attaques reste un mystère. Selon le ministre, aucun lien direct ne peut être établi entre ces fusillades et la guerre de la drogue ou des gangs.

Scooter
Parfois, la police attrape quelqu’un. Comme un groupe d’hommes et de femmes de Tilburg l’automne dernier. Ils auraient commis des attentats à la bombe à Winterswijk et à Groningen. Donc à 150 kilomètres de chez moi. Cette tendance a également été perceptible dans le Brabant ces dernières années. Les agresseurs arrêtés venaient d’Amsterdam et de Rotterdam, mais parfois aussi du quartier. Ils ont lancé leur bombe depuis leur vélo ou leur scooter.

Mais ils ne parlent pas des raisons pour lesquelles ils ont fait cela. Leur client reste hors de danger. Était-ce une vengeance, une intimidation ou un avertissement ? Ou fait partie d’une guerre souterraine ? Pourquoi cela a-t-il soudainement éclaté autant dans le Randstad et pas ici ?

Blessure
Ce que les attaques montrent également, c’est que la violence contre les bâtiments peut être persistante. Le café Caza de Tilburg a connu en décembre sa cinquième attaque en deux ans. C’est pourquoi le maire a décidé de fermer l’entreprise pendant trois mois, comme cela s’était produit auparavant. Pour restaurer la paix dans la rue.

Une telle attaque cause des dommages, notamment à la vie d’un propriétaire immobilier, comme le propriétaire d’un café. Et cela pourrait être précisément le but des attaques : porter atteinte à quelqu’un dans sa vie personnelle, sa liberté, sa réputation, son travail et ses revenus. Mais là aussi, cela reste une question de supposition.

Explosions de maisons et tirs sur des bâtiments : les auteurs s’en sortent souvent impunément



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