Mkhitaryan, l’Inter aux bons pieds est né. Et maintenant le compte à rebours pour Dybala

Inzaghi, qui a déjà parlé avec l’Arménien, aura une équipe avec de très bons pieds. Des bonus pour Vidal et Sanchez, qui libèrent l’arrivée de Joya

Environ cinq mille Arméniens vivent et travaillent en Italie. Parmi ceux-ci, la majorité – environ 800 – se trouvent à Milan. Ça y est, depuis hier 801. Ou plutôt, dès le milieu de la semaine prochaine, quand Henrikh Mkhitaryan débarquera dans la ville pour des examens médicaux avec sa nouvelle équipe, l’Inter. C’est fini, même José Mourinho n’a pas réussi à la dernière minute à changer un accord qui avait déjà pris une direction décidée. Micki a tenu parole avec l’Inter.

Et Simone Inzaghi l’en a aussi remercié, avec qui il s’est déjà entretenu au téléphone. Mkhitaryan a choisi l’Inter pour avoir la chance de disputer la Ligue des champions, une ambition légitime pour un joueur qui a déjà plus de 33 ans. Les 4,5 millions offerts par les Nerazzurri pour un contrat de deux ans sont bruts et non nets. Cela signifie que, compte tenu également des incitations du décret de croissance, le milieu de terrain gagnera une base fixe de 3,3 millions net, mais avec des bonus assez simples à atteindre, il peut dépasser les 4 millions. A Rome, par un coup de téléphone hier après-midi, il a gentiment fait savoir qu’il n’accepterait pas le renouvellement du 3.6 net (et les bonus qui l’auraient amené au 4.2). Mkhitaryan est aussi le vrai début de la campagne de transfert du club. Ce n’est pas le premier coup dans l’ordre chronologique – Onana a été finalisé l’hiver dernier – mais on peut dire qu’à tous égards l’été Nerazzurri commence ici.

EN ATTENDANT PAULO

Une autre arrivée sur un transfert gratuit. Pas le dernier. Onana appelle Mkhitaryan, Mkhitaryan appelle Dybala. Il faut de la patience, la pression finale n’est pas imminente. Mais si le parallèle est valable en termes de sensations, l’Inter sur l’Argentin est convaincu d’avoir pris les bonnes mesures tout comme ces derniers jours ils l’ont été avec Mkhitaryan. Il y a eu une poignée de main, un accord sur les horaires que tous deux doivent respecter. Dybala sait que l’Inter doit se débarrasser d’au moins quelques combats lourds – Vidal et Sanchez -, tandis que l’Inter sait que tôt ou tard, il faudra aller aux dames. Le fait est que les Nerazzurri ont un peu de mal à placer les deux Chiliens. Vidal discute depuis des semaines avec Flamengo, la destination favorite malgré l’inclusion d’Al Rayyan. L’Inter lui doit 4 millions d’indemnités de départ, il est difficile pour les parties de se rencontrer. Les bonus sont susceptibles de devenir également un mot clé pour Sanchez. Le Chilien a été approché par Séville, mais la signature est un problème pour quiconque exprime son intérêt. Et très probablement même ici, l’entreprise de Zhang sera obligée de « motiver » la sortie, juste pour libérer une boîte : entre une économie mineure et une économie nulle, la première voie est toujours la meilleure. La défense va changer de visage et le nom identifié par Inzaghi et les managers est celui de Bremer, de Turin. Nous avons besoin d’un joint économique qui n’est pas facile à trouver. Et puis c’est l’heure de sortir, ça. De Bastoni à Pinamonti, en passant par De Vrij : l’Inter ne peut pas seulement vivre le zéro paramètre. Même s’ils aident, bien sûr. Mkhitaryan est là pour ça.



ttn-fr-4