Mission de l’UE en mer Rouge, l’ancien chef d’état-major de la Défense Camporini: «Nous avons réduit les stocks d’armes»


Pour l’instant c’est un récipient à remplir. Dans moins d’un mois, probablement lors de la prochaine réunion du Conseil des Affaires étrangères de l’UE le 19 février, le feu vert officiel arrivera mais le feu vert politique et substantiel est acquis : l’UE est prête pour le Mission Aspidesl’opération militaire qui amènera les navires européens à défendre les navires marchands contre les attaques des Houthis en mer Rouge .

Tajani : « Vers une nouvelle mission en mer Rouge d’ici la première quinzaine de février »

La confirmation vient du ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani. «Ce sera une mission défensive – a-t-il expliqué dans une intervention sur Rai News -. Je crois que la décision pourra être prise début février : l’Italie accélère et, avec l’Allemagne et la France, nous avons décidé d’aller très fort. J’espère que l’opération pourra démarrer d’ici la première quinzaine de février. Aujourd’hui – a rappelé le ministre – nos navires militaires ont pour tâche non seulement d’escorter mais de défendre et par conséquent ils sont également autorisés à ouvrir le feu, à abattre des missiles ou des drones qui pourraient attaquer ». La mission, a-t-il conclu, « ne sera absolument pas dirigée contre l’Iran mais visera à se protéger contre les attaques des Houthis ».

Le pressage de l’Italie, de la France et de l’Allemagne

Le feu vert est venu lors d’un Conseil des Affaires étrangères, auquel ont participé les ministres des Affaires étrangères des 27, qui a enregistré des pressions de l’Italie, de la France et de l’Allemagne en faveur de cette mission. « Nous nous sommes mis d’accord sur le lancement de la mission de l’UE en mer Rouge, maintenant nous devons travailler à l’unanimité sur le moment », a expliqué le haut représentant. Osep Borrell en vous assurant que vous souhaitez terminer le processus de démarrage de l’opération dans les plus brefs délais.

Le règles d’engagement ils feront l’objet des travaux techniques du Groupe politico-militaire (Pmg) et donc du Comité politique et de sécurité (Cops) à Bruxelles. L’Italie enverra certainement une frégate (il pourrait y en avoir deux, avec une rotation). Pendant ce temps, depuis le 8 février, la frégate italienne Martinengo il commandera l’opération Atalante, la première opération militaire maritime menée par l’Europe lancée en novembre 2008 et opérant dans une zone située entre la mer Rouge, le golfe d’Aden et une partie de l’océan Indien, dont les îles Seychelles. La mission est de lutter contre la piraterie dans la zone de la Corne de l’Afrique.

En savoir plus

Sur le commandement général la discussion est ouverte : il n’est pas exclu qu’elle aille en Italie mais il est aussi possible qu’elle soit française, avec la précision que l’opération Agenor, en 2020, est née justement à l’initiative de Paris.



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