Le Canada a admis un nombre record d’immigrants en 2022, alors que le gouvernement fédéral s’efforce d’admettre 500 000 nouveaux arrivants chaque année d’ici 2025.
Il y avait 431 645 nouveaux résidents permanents l’an dernier selon Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, atteignant un sommet en 2021 de 405 000.
Le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau tente de rattraper le ralentissement de l’immigration au cours de la première année de la pandémie et d’admettre près de 1,5 million de nouveaux résidents permanents au cours des trois prochaines années.
Le gouvernement vise à accepter un minimum de 500 000 immigrants d’ici 2025 pour aider à stimuler la croissance économique.
Les chiffres n’incluent pas les autres migrants comme les étudiants étrangers, sur lesquels les universités comptent pour payer des frais de scolarité internationaux élevés. En 2021, 1,4 million de personnes se trouvaient au Canada avec un permis d’études ou de travail temporaire.
L’immigration représente environ 75 % de la croissance démographique du Canada. La plupart des nouveaux arrivants migrent pour des raisons économiques et arrivent au Canada prêts à travailler ou à démarrer une entreprise. Certains secteurs, comme les soins de santé, sont confrontés à des problèmes d’embauche et dépendent des immigrants pour occuper les postes vacants en haut et en bas de l’échelle salariale.
Les immigrants ont tendance à s’installer dans et autour des grands centres urbains comme Toronto et Vancouver, où la hausse des coûts de logement présente un défi pour ceux qui veulent suffisamment d’espace pour une famille ou pour avoir un trajet raisonnable jusqu’à leur lieu de travail. Les loyers dans les grandes villes ont grimpé en flèche l’an dernier, la hausse des taux d’intérêt ayant rendu l’achat de maisons plus coûteux.