« Mirrors of Chaos » est la ballade de classe de Biznaga


Biznaga vient de sortir l’un des albums les plus importants de la pop nationale en 2024. Dans un contexte de frustration généralisée due à l’inaccessibilité au logement, notamment parmi la population jeune, qui se retrouve avec de sérieuses difficultés à s’émanciper et/ou à obtenir un crédit immobilier. , ‘! MAINTENANT!’ est l’album qui capture ce moment de crise. C’est l’album de la semaine.

Alors que dans des espaces comme El Hormiguero, ceux qui manifestent contre le prix du logement sont ridiculisés, les enfermant dans une prétendue « dictature du bail », Biznaga se montre les pieds sur terre et livre une série d’excellentes chansons qui reflètent la réalité où la majorité des jeunes vivent une vie très différente de celle des talk-shows de ce programme décadent.

Si dans « El Entusiasmo », Biznaga appelait à l’action, dans une autre des chansons phares de « AHORA ! Le groupe nous rapproche du problème du logement à travers les histoires de deux individus spécifiques. C’est la chanson du jour.

Dans « Miroirs du chaos », Biznaga détaille l’histoire d’un couple composé de deux personnes nommées Carlos et Ana. Le premier a « deux carrières et vend des alarmes pour chalets », le second a « une maîtrise et plusieurs langues et ». fait les lits dans un hôtel ». Ils partagent tous les deux un appartement et « ne se supportent plus », mais ils continuent à vivre ensemble car « ils ont besoin l’un de l’autre pour payer le loyer ».

Sur fond 100% Britpop, Biznaga utilise le refrain de « Mirrors of Chaos » pour exprimer la « frustration » qu’une vie consacrée à la formation et aux études n’ait pas garanti à ses deux protagonistes l’avenir qu’ils souhaitaient. Le cri d’Álvaro est vraiment émouvant et exprime ce désir de « casser des choses » dont parlent les paroles. Peut-être que « Mirrors of Chaos » est aussi un appel à l’action, à sa manière.

Biznaga explique à propos de « Mirrors of Chaos » qu’il s’agit d’une « ballade de classe » : « La précarité de l’emploi et le coût de la vie traversent même les relations les plus intimes. Le personnel et le politique comme deux miroirs se faisant face. Au milieu, l’innocence d’un animal qui est aussi nous.



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