Le gouvernement a retiré le texte pour ne pas risquer l’irrecevabilité, mais poursuivra sur le dossier avec un “paquet” dédié aux questions sportives sur lequel travaille le ministre Abodi
Pas de modification des plus-values dans le décret Milleproroghe. Le gouvernement a retiré le texte pour ne pas risquer l’irrecevabilité, mais comme il est déjà apparu hier, une autre mesure sera encore mise en place, vraisemblablement ad hoc, dédiée notamment aux sujets sportifs. Il pourrait s’agir de ce “paquet” sur lequel le ministre des sports Andrea Abodi travaille depuis un certain temps et qui devrait également inclure une compression anti-piratage, le droit de parier avec un pourcentage de la collecte au profit de l’organisateur du événement sportif et la fin de l’interdiction des parrainages pour les sociétés de paris.
Approche
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Des sources du ministère de l’Economie ont toutefois précisé ces dernières heures que l’approche de la question ne changerait pas et que substantiellement le texte resterait identique dans le passage à un autre véhicule législatif. L’intervention sur les plus-values voulue notamment par le ministre Giancarlo Giorgetti prévoit que le bénéfice de l’impôt étalé sur les revenus des plus-values soit possible sur un “bien” (en l’occurrence le footballeur) à la disposition du club depuis au moins trois ans. et uniquement sur une plus-value cash, c’est-à-dire au passage réel d’argent et non à un simple échange sans circulation d’argent. Les experts estiment que la loi aura encore un impact économique limité, alors que la valeur dissuasive contre la course aux plus-values fictives est évidente. Dans tous les cas, il faudra maintenant comprendre dans quelle mesure la réforme va entrer et avec quels autres arguments elle va se combiner.
3 février – 21:19
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