Milan, une courte rencontre avec la Roma : Florenzi sera racheté, et Zaniolo…

L’intention des Rossoneri est d’exercer le droit (4,5 millions) de faire revenir l’ailier à Pioli. Mais nous ne parlerons pas que de lui

Il y a Gnonto. Il y a Frattesi et tous les autres « debs ». Voilà Mancini contraint de reconstruire avec les nouvelles générations la maison bleue émiettée par la poste européenne. Mais il y a aussi une vieille garde qui résiste. Et ça le fait très bien. Alessandro Florenzi est le portrait de la fierté. En partie parce qu’hier soir contre l’Allemagne, il était parmi les meilleurs du plateau, en partie parce qu’il avait un brassard. Bref, tout le monde ne peut pas se dire capitaine de l’équipe nationale. Alessandro est le genre de sénateur qui pense avoir encore beaucoup à donner, ce qu’il n’a pas caché directement au commissaire technique : si la révolution – comme il se doit – doit avoir lieu, ce sera avec lui fermement à bord du bateau.

Flèches

Depuis les parts de Coverciano ils le décrivent très, mais très motivé. Et la même chose s’est produite à Milanello tout au long de la saison. Même si par rapport à l’équipe nationale les hiérarchies là-bas à droite sont inversées : s’il joue avec Mancini, avec Pioli à la place le titulaire du fauteuil est la Calabre. En réalité ce n’est pas un problème insurmontable car Florenzi a plusieurs flèches dans son carquois. Par exemple, il peut aussi jouer haut, ou peut-être à gauche, ce qui est déjà arrivé. Cependant, il s’est toujours senti à l’intérieur du projet Rossoneri et l’a montré de diverses manières. En termes de performance mais aussi de caractère : Alessandro a cette façon de se mettre et de vivre le métier que les fans apprécient beaucoup. A tel point que depuis des mois les Rossoneri ont prononcé la sentence : c’est un joueur absolument à racheter.

Expérience internationale

Et c’est ainsi que cela devrait être. Milan a un bon set avec la Roma à 4,5 millions, un chiffre qui n’empêche pas Gerry Cardinale de dormir et lui permettrait de garder un joueur souple et expérimenté dans l’effectif. Egalement international, si l’on considère qu’Alessandro – en plus de son expérience sous le maillot des Azzurri – est le deuxième Rossoneri du groupe derrière Ibra en termes de nombre d’apparitions en Ligue des champions (47). Milan et la Roma se rencontreront prochainement pour parler de la situation du numéro 25 et pour autant que via Aldo Rossi filtre, l’intention du club Rossoneri est de procéder au rachat. Ce sera évidemment aussi l’occasion d’élargir la discussion à des scénarios résolument plus complexes, comme celui menant à Zaniolo. Florenzi est donc destiné à rester de manière permanente. Avec la fierté du drapeau italien sur la chemise. En parlant de fierté : Alessandro avec l’Allemagne a recueilli la présence du numéro 48 dans l’équipe nationale, atteignant trois champions du monde : Grosso, Perrotta et Paolo Rossi.



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