Milan-Taremi, sautez tout : non à la relance de Porto. Maintenant c’est couru jusqu’à 9 heures

Les Rossoneri ne satisfont pas aux exigences du club et du joueur. Et maintenant? Sanabria aime ça, dur pour Pavlidis, Jovic le plus simple

Luca Bianchin

Elle s’est terminée par un communiqué et une photo avec le président, comme toutes les grandes négociations. Oui, mais ici le président était Pinto da Costa et le communiqué de Porto. « Une rencontre entre Pinto da Costa et Taremi a conduit à la permanence de l’attaquant iranien à Porto et à la conclusion de l’accord avec Milan ». Alors adieu au superbe but milanais de la semaine dernière… et au-delà. Le moment décisif, il y a deux nuits, où Milan a dit non aux nouvelles conditions imposées par Porto et Taremi, à un moment où l’affaire semblait bouclée. Taremi en demandait plus, lui et Porto voulaient inclure un nouvel agent dans la négociation. Une rencontre hier après-midi à la Casa Milan avec Daria Bahrami, agent-intermédiaire en contact avec Taremi, n’a servi à rien.

Et maintenant?

Il y a désormais des heures de recherche pour un nouvel attaquant, qui se sont poursuivies toute la nuit. Un choix qui, quoi qu’il en soit, ne changera pas le jugement positif du marché pour cet été 2023. Taremi, bien sûr, aurait complété le projet de Furlani et Moncada mais au cours des deux premiers jours, Milan a montré qu’il pouvait très bien jouer même avec l’équipe actuelle. Bien sûr, la saison est longue et le groupe de Ligue des Champions est très relevé et donc… Milan évalue d’autres profils. L’un d’eux est Tonny Sanabria de Turin : Milan s’est informé et aujourd’hui les négociations vont se poursuivre. L’autre est Vangelis Pavlidis, dont on a déjà parlé cet été. Milan l’aime bien mais Az ne veut pas le vendre (sauf offres folles), c’est très difficile. Ces dernières heures, Youssef En-Nesyri, pointe de Séville, a également été proposé par des intermédiaires. Le Marocain, cependant, est presque impossible car il ne veut pas partir en prêt (et cela coûte trop cher pour un titre permanent). Jovic reste le profil le plus facile à atteindre, Milan pense à lui depuis quelques temps et a déjà parlé à la Fiorentina au sujet d’un accord de prêt. L’échec des négociations pour l’Iranien, quelle que soit la manière dont se déroule la recherche d’un remplaçant, restera l’un des plus sensationnels de ces dernières années. Un vilain gâchis portugais composé d’agents, de relances, de commissions et de cartes changées sur la table à la dernière minute.

Histoire

Les étapes méritent d’être résumées. Juin : le nouveau Milan de Giorgio Furlani et Geoffrey Moncada met Taremi dans sa ligne de mire. Les gens l’aiment parce qu’il a du caractère, il est mauvais sur le terrain et surtout il marque des buts. Commencez une négociation lente et à distance. Juillet : Milan est resté longtemps dans le doute quant à savoir s’il devait prendre Taremi ou Chukwueze comme deuxième joueur non européen, puis il a choisi Samu et Taremi a quitté la scène. Pour revenir dans l’actualité quelques jours plus tard, lorsque la FIGC décide que les Britanniques (donc Loftus-Cheek) seront traités comme des joueurs européens. Mi-août : Milan fait une autre approche à Porto. Mardi 29 août, soir : Milan fait une nouvelle offre et Porto se dit prêt à vendre Taremi. Un projet d’accord est conclu pour 15 millions plus les bonus et l’accord avec le joueur semble sûr : un contrat de trois ans d’une valeur de 1,5 million plus les bonus par saison.

La clé

À ce moment-là, tout se complique. Porto a annoncé mercredi soir vouloir inclure un nouvel agent dans la négociation tandis que Taremi a demandé un salaire plus élevé et ne s’est pas imposé à Porto. Milan est donc déçu par le joueur, qui ne se souciait visiblement pas des Rossoneri comme les autres joueurs, et organise la rencontre à la Casa Milan avec Daria Bahrami. Une rencontre qui apporte beaucoup de pessimisme : Milan répond qu’il ne veut pas travailler avec les agents choisis par Porto et Taremi, disant non aux nouvelles conditions proposées par le Portugal. C’est la fin, écrit par Porto noir sur blanc sur le site de sa chaîne thématique.

Origi et Ballo-Touré

Milan, dans tout cela, doit compléter le risque de l’équipe. Avec Colombo parti à Monza, la question d’Origi se pose : il peut encore partir (ce marché des transferts a encore quelques heures, la Turquie et l’Arabie quelques jours) mais le club n’est pas contre l’idée de le réintégrer en principe. Ballo-Touré n’a pas trouvé la solution pour aller au Werder, donc Milan n’a pas coulé le coup sur Borna Sosa, l’arrière gauche croate de Stuttgart.





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