Milan s’enfuit avec Pana, puis s’effondre. Hines le décide au dernier : 3e place blindée

Olimpia est récupéré de 12 points, l’Américain pense 75-75 pour subir la faute en rebond à deux secondes de la sirène qui le mène sur la ligne : il marque le premier, le second rate volontairement, termine 75-76. Bonne preuve de Ricci

Le deuxième voyage en Grèce sourit cette fois, difficilement, à Olimpia. Après le KO face à l’Olympiacos vient la rédemption avec le Panathinaikos, avant-dernier du classement, battu 76-75 avec une 1/2 scientifique (il marque le premier et rate volontairement le second) aux lancers francs de Hines, mvp de la soirée (13 points et 10 rebonds très lourds), à deux secondes de la sirène. Malgré des débuts fatigants (7-0 avec 4 points de Papagiannis et 3 des Blancs) et un soupçon de prolongation (17-9), la différence de valeurs sur le terrain est plus qu’évidente. Delaney puis tous les autres se chargent de prendre les mesures face aux adversaires en relevant les maillots de défense et aussi les pourcentages en attaque. Ainsi, après le 18-14 à la fin du premier quart-temps, Ricci entre dans le match avec deux triplés et une contre-attaque qui mènent à 33-37 à la 18′ grâce à une série de 9-0. Nous passons au repos long sur 36-40.

Récupération

Le partiel du 23-15 du troisième quart-temps devient sans danger pour le 51-63 qui, avec les paniers de Hall, Hines et Daniels aurait dû mener à gérer les 10 derniers’ avec une relative tranquillité. Ce n’est pas le cas, le panier à trois points de l’ancien Nedovic à -1’10 » amène Pana à -4 (71-75), puis deux tirs francs de Macon 73-75. Rodriguez commet deux ennuis, d’abord il perd le ballon en le passant à Nedovic qui transforme le panier 75-75, puis dans le renversement il rate le triple de la victoire. Mais dès le rebond, Hines se démarque et est victime d’une faute de Sant-Roos. C’est l’abandon. Kyle marque le premier avec une grande froideur, puis rate le second en mettant le coup au fer puisqu’il ne restait que deux secondes. Et donc Milan peut se réjouir. « Le fait de se savoir obligés de gagner nous a un peu conditionnés au début – les mots d’Ettore Messina -, puis dès le début du deuxième quart-temps on a bien joué, même si peiné dans les 4 dernières minutes, mais à la fin nous revenons à la maison avec une victoire ».

Panathinaïkos : Nedovic 19 ans, White et Papagiannis 11 ans

Milan : Delaney 15, Hines 13, Ricci 10



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