Milan-Rome 2-0 : les Champions sont usés (et beaucoup) pour ceux qui n’en ont pas

Les affrontements directs et croisés du championnat ont dit une série de choses sur Milan, l’Inter, la Lazio et Rome: voici lesquelles

Milan bat Rome 2-0 : le verdict des barrages pour la zone des Champions est clair, sans équivoque. Plus que des affrontements directs, tous concentrés comme par hasard sur une journée, ils semblent être des préliminaires de la coupe la plus riche. Les défis croisés des équipes de la deuxième à la septième place indiquent clairement que la Ligue des champions épuise ceux qui ne l’ont pas. Milan domine la Lazio en une demi-heure, toujours deuxième, qui pourrait être dépassée si la Juve battait l’Atalanta lors du dernier match du mini-tournoi de premier plan au 34e tour. L’Inter chez les Giallorossi prend les trois points avec confiance et sans soucis, ce qui les fait dormir à 63, à égalité avec la Juve. A l’heure du déjeuner, la Dame se mesure à une déesse en bonne santé. Le tableau peut devenir encore plus fluide, sans tenir compte des pentes hors terrain des bianconeri.

championnat, le cadre

Combat irrésistible, tous en lice : avec l’écart, ou plutôt les écarts, du souverain absolu, les champions d’Italie Naples savourent le spectacle. Ce sera un mois de mai chaud avec six concurrents pour les trois places restantes en Ligue des champions. L’étape d’hier a relancé un Milan qui mercredi dernier, avec des réserves, risquait la défaite à San Siro avec Cremonese. Pioli avec la Lazio a changé la puce et est entré dans le mode « équipe de départ » avec 12-13 joueurs, comme si nous étions dans les années 70. Le Milan A fait son devoir : le seul frisson face au deuxième du championnat est donné par la blessure de Leao, qui en tout cas rassure tout le monde pour l’Euroderby. Bennacer et Theo Hernandez s’en occupent, les assaillants continuent d’avoir faim du Diable. Gros problème : Giroud n’a pas marqué en Serie A depuis près de deux mois, heureusement pour lui, il s’est maintenu à l’entraînement avec son but contre Naples en Coupe. Origi est destiné à rester dans les mémoires comme l’anti-Divock, Rebic ne pique plus. Avec les autres départements, Pioli a foré la deuxième meilleure défense du tournoi. Ici un signal part pour Sarri : il a dilapidé une partie de l’avantage, après les deux KO de suite il doit repartir vendredi avec Lecce, juste +4 sur le troisième à partir du bas.

Malaise romain

Le Capital sort également battu des meilleurs matchs dans la version Giallorossi. La Roma n’a pas résisté face à un Inter qui semble vraiment avoir trouvé les conditions idéales pour concourir sur tous les fronts. Mourinho réitère qu’il fait des noces de figues sèches avec une équipe qui n’est pas exactement de second plan : les Nerazzurri sont hors de sa portée. Maintenant, l’Inter profite de l’équipe élargie, permettant à Inzaghi de faire des remplacements naturels. Contrairement à Milan, l’attaque des Nerazzurri, la deuxième de Serie A, roule à toute allure, avec Lukaku récupéré et bétonné. Le but de Dimarco démontre que les flancs affectent et résolvent également. La tendance positive autorise l’optimisme inter, mais augmente en même temps les regrets pour ce qui a été jeté. Le même goût aigre-doux est ressenti par Milan, également freiné par d’évidentes limites structurelles. Après le contrecoup milanais, les dix jours incandescents de la demi-finale de San Siro commencent. En Italie et en Europe, soyons prêts à tout.



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