Milan, Novara et la surprise Bergame avec Conegliano à la finale de la Coupe d’Italie

Incroyable retour de l’équipe de Micoli qui soutient le titre toscan. Demi-finales : Conegliano-Novara, Milan-Bergame

Milan-Casalmaggiore 3-0 (25-22, 28-26, 25-16) Une autre soirée de travail acharné mais Vero Volley a remporté son quatrième Final Four de la Coupe d’Italie en battant Casalmaggiore 3-0. L’équipe qui, il y a quelques jours, avait gagné au tie-break avec les filles de Gaspari. L’entraîneur des Marches envoie les titulaires sur le terrain avec la diagonale Sylla-Larson, une exception chez le libéro où Parrocchiale est toujours sur le banc à la place de Negretti. Le mur de Casalmaggiore se fait sentir et malgré un Thompson lucide, l’équipe de Pistola reste dans le sillage de Vero Volley. Ce n’est qu’en fin de set que Folie et ses coéquipières parviennent à placer le break qui est décisif. Même tendance dans le deuxième set avec Thompson encore plus incisif (7 points dans le premier set 9 dans le deuxième), mais Casalmaggiore est toujours proche, en effet il a même un jeu avec balle arrêtée en sa faveur, mais ici les Américains de Vero Volley fait la différence et clôture les pourparlers. C’est un signe que l’équipe de Pistola a fait tout ce qu’elle avait à faire. Après un départ point par point, l’équipe locale prend le relais et clôt les pourparlers en fermant le Final Four. Samedi soir en demi-finale, ils affronteront Bergame qui s’est qualifié par surprise. Mais pour accéder à la finale, qui est l’un des objectifs du club du président Marzari, il faudra un autre Vero Volley. Après avoir récupéré après les récentes défaites en Italie et en Europe.

Novare 3-1 Chieri (25-19, 25-23, 23-25, 27-25) Un derby piémontais spectaculaire et plein d’adrénaline donne à Igor Novara le laissez-passer pour le Final Four de la Coupe d’Italie, mais le Real Mutua Chieri relève le défi de front, démontrant une fois de plus qu’il a le caractère, ainsi que les qualités techniques, mettre les « grands noms » du championnat sont mis à l’épreuve. Lavarini n’épargne personne au départ, choisissant Cambi comme réalisatrice et mettant autour d’elle tous ses « propriétaires ». Bregoli n’en est pas moins, qui offre son meilleur six de départ, dans un match à l’envers qui donne immédiatement le spectacle, avec les deux équipes en tête-à-tête et les attaques prédominantes (8-8). Le premier break porte la signature d’Adams, protagoniste en attaque et contre (14-10, 5 points pour l’Américain). Novare capitalise aussi sur les erreurs des invités (déjà 6 en attaque, 5 au service) qui sont contraints de se forcer pour rester connectés au set (19-15). Igor hausse encore le niveau (66% en attaque dans le set), avec Cambi armant également Karakurt et l’écart se creuse jusqu’à 25-19 qui clôture le premier set. Le deuxième set s’enflamme aussitôt, les deux équipes poussant fort, prenant aussi des risques payants surtout du côté de Novare, où Danesi s’illumine soudain en signant le break qui de 6 points amène Igor à plus 4. Bregoli tente avec le changement de diagonale , en insérant Morello et Rozanski, et en insérant également Storck. Mais Igor ne desserre pas son emprise et avec l’as de Karakurt s’étend à 16-11. Chieri souffre mais se bat toujours et avec la pause de Mazzaro au service, il revient également bruyamment dans le sillage et avec des tirs de Storck et Rozanski, il rouvre le set sur 20 partout. Lavarini remet Battistoni aux commandes et deux sorts de Karakurt et un gros bloc de Chirichella relancent Igor, qui a alors de la chance avec l’as de Danesi, concilié par le filet, qui vaut 24-20. Chieri avec Cazaute (7 dans le set avec 70%) annule les trois premières balles de set mais Karakurt le referme à la quatrième tentative pour 25-23. C’est encore l’opposé turc qui fait la différence à l’entame du troisième set, avec Igor qui débute à 6-3 et prolonge à 10-5, avec Danesi qui s’exalte avec les débuts de Cambi. Reale Mutua, qui propose Butler au centre, comme dans les sets précédents, souffre mais ne s’effondre pas, et s’accrochant aux coups de Grobelna (9 dans le set) et Rozanski, revient à 12 partout. Igor va clignoter, s’étend à plus de 3, se fait rattraper à 15 et redescend à 17-18. Lavarini rappelle Battistoni sur le terrain, mais avec la réception d’Adams en grande difficulté, c’est Chieri qui prolonge à 19-22 pour continuer à conquérir le troisième set 23-25. Novara change, insérant Carcaces pour Adams et confirmant Battistoni comme directeur à la place de Cambi. Bregoli confirme Butler au centre et Rozanski face à Bosio. Igor essaie de commencer fort, tirant jusqu’à 4-1 et prolongeant jusqu’à 10-5, avec l’As de Chirichella.Une Karakurt possédée avec son vingtième point personnel rejette la tentative de réaction de Chieri (15-10). Bregoli réessaye avec le changement de diagonale, avec Morello et Storck, mais le deuxième as de Chirichella dans le set fait passer Novare en tête par 5 (18-13). Ce n’est pas fini, car le retour de Grobelna coïncide avec un autre break qui ramène Reale Mutua à moins 1. Igor s’accroche à Karakurt, mais Chieri avec Butler accroche les propriétaires, qui perdent comme dans le set précédent, en descendant également (21-22). La finale est un endroit merveilleux pour le volley-ball, avec Karakurt et Cazaute faisant du feu et des flammes, jusqu’au bloc de Bosetti sur Villani pour 27-25, qui envoie Novare au Final Four de la Coupe d’Italie. (Andréa Crippa)

Scandicci-Bergame 2-3 (25-20, 22-25, 25-15, 23-25, 13-15) Bergame réalise l’exploit et quelques jours après un scalp important en championnat (contre Vero Volley) devient la véritable surprise des quarts de finale de la Coupe d’Italie, éliminant l’un des prétendants à la victoire finale, Scandicci. Bergame a eu le mérite de toujours y croire, de rester collé au jeu même quand tout parlait en faveur de Savino del Bene qui a une nouvelle fois fait un turnover en misant toujours et uniquement sur la force de Zhu. Mais même ses 23 points n’ont pas suffi à l’équipe de Barbolini. Mais avec les coups de Lanier (21 ans) et l’inverse de Brazil Lorryna (17 ans) ils ont mis à mal les certitudes de l’équipe toscane qui a perdu le match au sprint final du quatrième set, alors qu’ils avaient le ballon entre les mains pour réparer le coup. pause décisive. A manqué cette occasion Mingardi et ses coéquipiers sont entrés sur le terrain démotivés, épuisés et Bergame en a profité pour ramener à la maison cette qualification sensationnelle contre Scandicci qui n’avait pas Antropova sur la liste (blessé ? malade ?). (Stefano Del Corona)



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