Milan, les chiffres du flop de Jovic : chaque coup coûte… 500 mille euros

Pour l’instant, la contribution des Rossoneri n’a été que de deux tirs au but. Le score fait état de 7 apparitions sans but et sans passes décisives. Nous avons besoin d’un tournant

Luca Bianchin

Très cher Jovic, c’est maintenant ton tour. Il y a la signature de Stefano Pioli, qui comptera sur lui pour les 180 minutes du championnat sans Giroud, et du club, qui attend toujours que Luka devienne productif devant le but. Son apport technique a été décidément modeste : sept matchs, dont deux en tant que titulaire, remplacés à la mi-temps lors du dernier. Aucun but, aucune passe décisive, aucune apparition en Ligue des champions.

rendement

Au cours des 223 minutes de jeu, les deux tirs vers le but adverse, même pas cadrés, sont ce qui se rapproche le plus du danger créé. Le club fait le calcul : Jovic a un salaire brut de 2,6 millions, soit 217 mille euros par mois : au cours des cinq mois de la saison (deux comme titulaire en violet, presque trois à Milan), il a coûté environ un million à ses clubs. Sur la base de la contribution offerte, chacun des deux emplacements a été rémunéré à hauteur de cinq cent mille euros. Dépense minimale sur la carte (sans frais depuis la Fiorentina), mais pas de rendement maximum. Il a une double occasion de commencer à rendre sa foi : la disqualification de Giroud libère des espaces dans la surface. Pioli doit décider s’il doit relancer Jovic, qui a les caractéristiques d’un pur avant-centre, ou se concentrer sur Okafor, un premier attaquant atypique. Dans le premier cas, Luka pourra se racheter contre la Fiorentina et Frosinone : contre la Viola, la loi des buts de l’ancien joueur joue également en sa faveur. Ce n’est pas un de ces cas où l’on s’interroge sur une éventuelle célébration. La réponse est déjà là : oui, ce sera le cas.

Futur incertain

Pour arriver au but, il devra participer davantage à l’action offensive, se dégager dans la surface et enfin frapper avec précision. Les tâches les plus faciles pour un attaquant, que Jovic n’a pas encore réussi à accomplir. Des notes élevées pour ses saisons à l’Eintracht Francfort et ensuite des avis bien plus négatifs sur son expérience au Real Madrid, qui l’a acheté pour plus de soixante millions. Seulement suffisant l’année dernière à Florence. Milan l’a choisi après avoir rayé une série d’objectifs de la liste, Taremi surtout. Jovic restait parmi les rares disponibles sur la liste : il est arrivé à Milan le 1er septembre, quelques heures avant la clôture du mercato estival. Pourra-t-il être le premier à repartir à la réouverture de l’hiver ? Cela dépendra des performances. D’autant plus que son contrat expire en juin 2024. Pour Pioli, il reste un joueur qui « s’il est en forme » peut être utile à la cause, voire quelque chose de plus : « Il sait jouer au football, il saura nous donner une certaine satisfaction », avait-il espéré au début de la saison. Jusqu’à présent, sa carrière a été marquée par des hauts et des bas : le prometteur attaquant de Bundesliga n’a pas connu de succès en Liga. Il espérait se relancer avec la Fiorentina : six buts en championnat, les seuls en Serie A jusqu’à présent.

nouveau défi

Milan lui a proposé San Siro pour redevenir un protagoniste : ici, il a joué comme titulaire contre l’Udinese, son dernier match à domicile, sa deuxième défaite consécutive à domicile. Il a joué 90 minutes seulement à Genoa, avec un remplacement dans le temps additionnel : voici les deux tirs envisagés. Ces derniers jours, il s’est entraîné à Milanello (la Serbie l’a exclu du groupe, dernière convocation en septembre). Mais il y a deux jours, il était à Turin, spectateur de la finale de l’ATP, avec Djokovic et Alcaraz sur le terrain : Jovic avait également rendu visite à son compatriote dans la loge des vainqueurs du tournoi. Ils sont amis depuis longtemps, Luka envie ses talents de champion. Et s’il commence à marquer avec Milan, il fera également plaisir à Nole, un fan des Rossoneri.





ttn-fr-4