Miguel Bosé : « Il y a eu beaucoup plus de liberté pendant la Transition »


Miguel Bosé a accordé une interview à Le monde à l’occasion de la parution de ‘Histoire secrète de mes meilleures chansons’, son nouveau livre. Bosé dit qu’il a écrit ce livre pour se débarrasser du passé, car il « veut continuer à étudier et à faire de nouvelles choses ».

Bosé est en effet aux études : il s’est inscrit à différents cursus pour devenir totalement autonome, puisqu’il a décidé de vivre « en dehors du système ». Il se prépare actuellement à devenir « maître boulanger ». Bien sûr, il continue à composer des chansons pour le jour où il reprendra sa carrière, une fois qu’il aura retrouvé sa voix et remis de son opération du dos.

Immédiatement, l’auteur de ‘Morena mía’ entre en politique. En fait, il utilise sa propre chanson, ‘Mi libertad’, qui parle de cuivres, pour parler des libertés sociales, qui sont rares aujourd’hui, de son point de vue. Bosé estime qu' »il y avait beaucoup plus de liberté pendant la Transition » et qu’aujourd’hui « il y a beaucoup moins de libertés, surtout depuis que cette merdique pandémie de Covid a commencé ». Le chanteur accuse les gouvernements de « nous priver de plus en plus de libertés et d’avoir plus de contrôle social sur nous sur tous les fronts, ce à quoi nous ne devrions jamais accéder ».

Bosé s’en prend spécifiquement à la « gauche », dont il est « désenchanté » car elle est devenue une « gauche capitaliste » qui est « la base de l’Agenda 2030 » et qui est loin de « cette splendeur et cette rigueur dans lesquelles nous avions tous commencé : Felipe González, l’Internationale, la social-démocratie, le modèle nordique pour lequel nous avions tous opté ». La gauche d’aujourd’hui est « extrêmement réactionnaire, totalitaire et caciquiste », plaide le chanteur.

Bosé insiste sur le fait qu' »on vit très bien en dehors du système » car celui-ci « a tellement évolué qu’il est devenu une somme d’entreprises appelées partis qui ont occupé toute une bande de couleurs ». Pour cette raison, Bosé a cessé de lire les médias généralistes, qui font partie des « structures ou institutions qui sont en charge ou sous le contrôle des partis ».



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