Migrants, sommet Italie-Afrique au Sénat, Meloni lance le plan Mattei

Les participants

Ensemble avec 25 chefs d’État et de gouvernementaux 11 ministres des Affaires étrangères, aux représentants de l’Union africaine et de diverses organisations des Nations Unies, il y a aussi les dirigeants européens, à savoir la présidente du Parlement Roberta Metsola, le président du Conseil européen Charles Michel et bien sûr Ursula von der Leyen, le président de la Commission européenne a prévu un nouveau mandat au sein de la législature qui s’ouvrira à Bruxelles après le vote des 8 et 9 juin.

Cependant, parmi les participants, il n’y a pas le Nigeria, le plus grand État d’Afrique, un acteur fondamental surtout dans la zone occidentale, tourmenté par le chaos au Niger, où « le remplacement de l’alliance avec la France par d’autres » crée des « inquiétudes » du point de vue du point de vue de la « stabilité géopolitique », comme l’a expliqué le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi.

La présence de l’UE et l’axe entre Meloni et von der Leyen

Comme en Tunisie, à Lampedusa, et parfois sur les lieux des inondations qui ont frappé l’Émilie-Romagne, également dans cet événement à forte valeur politique et symbolique, aux côtés du premier ministre, il y aura Ursula von der Leyen (qui annonce « une nouvelle ère de coopération » avec la Banque africaine de développement). C’est le signe d’un axe de plus en plus solide entre le président de la Commission européenne et Meloni, qui ont développé un certain ressenti notamment sur les dossiers liés à l’immigration et à la coopération avec les pays africains. Les dirigeants d’autres institutions européennes seront également présents. Et cela « montre combien il est important d’inclure le plan Mattei dans une stratégie européenne », a souligné le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani.

L’aval de Bruxelles

La Commission, a expliqué un porte-parole, « salue » le plan Mattei, estimant qu’il « s’inscrit bien dans la vision commune pour 2030 à laquelle les dirigeants de l’UE et de l’Union africaine se sont engagés » et « avec le plan d’investissements Global Gateway ». en Afrique », environ la moitié de l’enveloppe globale de 300 milliards d’euros. «Nous avons établi des sujets prioritaires et des pays pilotes dans lesquels lancer les premiers projets», a expliqué Meloni.

Le cas de la Tunisie

Rome regarde avant tout vers les pays les plus grands et les plus peuplés du continent, forcément aussi les plus influents. Le dialogue est avant tout avec Algérie, Egypte (avec lequel l’UE essaie également de créer un mémorandum) e Maroc. «Ce que nous avons fait en Tunisie doit être reproduit avec d’autres nations et nous y travaillons», a expliqué Meloni, prêt à revoir le président Kais Saied. Du Libye Abdul Hamid Mohammed Dbeibeh, premier ministre du gouvernement d’unité nationale, est attendu, et il n’est pas exclu que Meloni discute des accords visant à ralentir les flux migratoires, un sujet sur lequel le premier ministre a reçu il y a une semaine un précieux soutien de Recep Tayyip Erdogan. … le président turc, qui joue un rôle particulièrement actif dans ce pays d’Afrique du Nord.



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