Michel, l’homme du SRV, fait le tour des meilleurs de la région : "Que vous aimiez les saucisses !"

De nombreuses spécialités traditionnelles de notre région disparaissent, mais de nouvelles initiatives apparaissent également. Quelles choses spéciales les gens créent-ils encore dans le Gooi et pour le Gooi ? Aujourd’hui : Gooisch Gemak de Michel van Egmond.

Sur la route avec la boutique en or – Erik Bootsman

Lui-même est le produit régional de Gooise : l’entrepreneur Michel van Egmond. Joyeux à l’ancienne manière d’Amsterdam, fils d’un grossiste en pommes de terre qui sait dénicher tous les joyaux du Gooi, anciens et nouveaux. Il fait deux tournées par jour : le matin, il achète de la nourriture fraîche, l’après-midi, il se déplace dans sa voiture SRV dorée.

À Laren, l’hygiéniste dentaire Chantalle est déjà prête à servir un café lorsqu’il gare sa voiture au parc. C’est une de ses adresses habituelles, il connaît tous ses clients par leur nom. «Ecoute, voilà Jack. Venez chercher un maquereau fraîchement fumé pour vous. Il faut bien manger.

« Je t’enverrai un message plus tard. »

Michel van Egmond

Michel permet à sa clientèle de parcourir ses mini-étagères sans surveillance. « Je t’enverrai un petit quelque chose plus tard, Anneke », dit-il à une dame qui en oublie presque ses rouleaux de printemps. Le bus est une variante moderne du fourgon SRV (Samen Rational Verkopen) qui livre du lait et des petites courses depuis les années 1960. Il y a des produits laitiers frais à bord et leur gamme se compose en grande partie de délices. Mayonnaise aux truffes, miel d’Hilversum, bière de la brasserie Gooische et saucisson de cheval d’Hilversumse Meent.

Ciel étoilé

Le célèbre designer Jan des Bouvrie a imaginé le style du bus SRV doré, avec des étoiles au plafond. Il a commencé à l’époque du coronavirus, ce qui s’est avéré être un renouveau pour le service de livraison à domicile presque disparu. Lui-même avait arrêté de conduire son chariot de légumes. Non, les choses ne se sont pas bien passées pour Michel, mais il préfère ne pas y revenir. Il a survécu à un cancer et à des jours en soins intensifs. « La veille de son décès, Des Bouvrie a envoyé une photo avec un pouce levé, une recommandation. Fais-le, mon garçon. C’était le coup de pouce dont il avait besoin.

Et maintenant, c’est l’or qui brille. Il parsème généreusement les noms de célébrités sur son parcours, mais il ne sert pas seulement les riches. « Je ne fais aucune distinction, les dames portant le foulard font également partie de mes clientes habituelles. » Michel souligne que ses produits ne sont pas toujours plus chers, parfois moins chers qu’au supermarché.

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Michel dans sa boutique dorée sur roues – Photo : Mark de Bruijn

Il faut accompagner un peu les entrepreneurs. Ce n’est pas si simple pour eux. »

Michel van Egmond

Les spécialités locales sont-elles en train de disparaître ? Michel ne s’en rend pas compte, il constate effectivement une réévaluation chez ses clients. C’est dommage que la fromagerie fermière ait arrêté d’en faire, soupire-t-il. Ils descendaient du bus, au moins trente par semaine. « Elle s’approvisionnait en lait chez un agriculteur de Loenersloot, mais c’était trop de travail. Honte. » Mais quiconque produit localement doit prendre le temps. « Il faut soutenir un peu ces entrepreneurs. Ce n’est pas si simple pour eux.



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